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Ligue des Champions : les 10 moments les plus excitants de la saison

Encore une saison de Ligue des champions qui se termine, avec, dans le rétroviseur, quelques moments spectaculaires qui resteront dans les mémoires. Petits ponts, buts sensationnels, retournements de situations : nous avons sélectionné pour vous 10 instants marquants de cette saison 2014-2015.

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Messi Boateng

Crédit: AFP

10. Luiz Adriano signe un quintuplé

Quel était le contexte ?
Le Shakhtar Donetsk affronte le BATE Borisov en phase de poules, le 21 octobre.
Que s’est-il passé ?
En seize minutes, l’attaquant brésilien inscrit la bagatelle de quatre buts ! A la mi-temps, les Ukrainiens mènent déjà 6 buts à 0. Mais le calvaire n’était pas terminé pour le BATE Borisov. A la 82e minute, Luiz Adriano s’offre un quintuplé en transformant un penalty. Et scelle le score final : 7-0.
Pourquoi s’en souviendra-t-on ?
Seul Lionel Messi avait déjà inscrit un quintuplé en Ligue des champions (contre le Bayer Leverkusen en 2012). Avant cela, le seul joueur à avoir inscrit cinq buts au cours d’un match européen s’appelait Soren Lerby. Le Danois avait réalisé cet exploit en 1979, sous les couleurs de l’Ajax.

9. La fusée d’Aaron Ramsey contre Galatasaray

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Ramsey

Crédit: Eurosport

Quel était le contexte ?
Déjà qualifié, Arsenal se déplace en Turquie le 8 décembre pour y défier Galatasaray, dans le dernier match des phases de poules.
Que s’est-il passé ?
Au-delà de la performance collective des Gunners, qui mènent 3-0 au bout d’une demi-heure, le deuxième but d’Aaron Ramsey vaut largement le détour. A près de 30 mètres du but adverse, le milieu de terrain gallois reprend de volée (et du gauche) un ballon mal dégagé par la défense turque. Résultat : une frappe limpide de 85 km/h qui va se loger dans la lucarne du portier adverse.
Pourquoi s’en souviendra-t-on ?
Parce que ça fait partie de ces (rares) buts qui sont assez uniques pour marquer les mémoires. La pureté du geste, la vitesse du ballon, la beauté de la frappe : le but de Ramsey a scotché tous les spectateurs à leur siège.

8. La séance de tirs-au-but héroïque de Moti

Quel était le contexte ?
C’est l’unique moment de ce top 10 qui a eu lieu lors des tours préliminaires. Ludogorets battait le Steaua Bucarest lors d’une séance de tirs-au-but qui qualifiait pour la première fois de leur histoire le club bulgare pour la phase de poules.
Que s’est-il passé ?
Après avoir perdu 1 but à 0 en Roumanie, Ludogorets est au pied du mur au moment de recevoir le Steaua. Le match touche alors à sa fin, quand Wanderson marque et envoie les 22 acteurs en prolongations. 30 minutes de plus de stress et de dramaturgie pour les deux équipes… A la dernière minute des prolongations, le gardien de Ludogorest, Stoyanov, est expulsé. C’est un joueur de champ, Cosmin Moti, qui prend les gants pour la séance de tirs-au-but. Et là, l’incroyable se produit : Moti marque son penalty et s’offre le luxe… d’en arrêter deux !
Pourquoi s’en souviendra-t-on ?
Faut-il vraiment qu’on l’explique ?

7. Leroy Sane donne des frissons au Real Madrid

Quel était le contexte ?
Vainqueur (2-0) à l’aller face à Schalke 04, le Real Madrid part largement favori pour son huitième de finale retour, le 10 mars.
Que s’est-il passé ?
Contre toute logique, Madrid craque. Après avoir réduit le score à deux reprises pour mener 3 buts à 2, les joueurs de Carlo Ancelotti voient Leroy Sane inscrire un but sensationnel qui permet à Schalke d’égaliser. Klaas-Jan Huntelaar ajoutera même un quatrième but qui laissera Santiago-Bernabeu coi. Mais le score en restera là.
Pourquoi s’en souviendra-t-on ?
A seulement 19 ans, et pour son premier match en Ligue des champions, Sane a fait trembler un stade entier et failli enclencher l’un des plus beaux come-back de l’histoire de la compétition. Rien que ça.

6. Le petit pont humiliant de Messi à Milner

Quel était le contexte ?
Barcelone bat Manchester City (2-1) en huitième de finale retour de la Ligue des champions.
Que s’est-il passé ?
Ce qu’il restera de ce match largement dominé par le Barça, c’est le petit pont sublime de Lionel Messi sur James Milner. D’une petite touche de l’extérieur, l’Argentin a littéralement humilié le milieu de terrain des Citizens, qui s’est retrouvé au sol.
Pourquoi s’en souviendra-t-on ?
Pep Guardiola, qui assistait à la rencontre, a laissé échapper un cri d’exclamation au moment du geste de Messi, se couvrant le visage avec les mains en guise d’étonnement. Signe que même ceux qui le connaissent (très) bien ont vu en ce geste une nouvelle preuve éblouissante du talent du quadruple Ballon d’Or.

5- Le carton du Bayern face à Porto (6-1)

Quel était le contexte ?
Après une défaite surprenante 3-1 au match aller face à Porto, le Bayern Munich doit renverser la situation pour espérer une quatrième qualification consécutive en demi-finale.
Que s’est-il passé ?
Ricardo Quaresma a mis l’équipe allemande à genou lors du match aller mais les hommes de Guardiola renversent tout au retour et explosent les Portugais 6-1.
Pourquoi s’en souviendra-t-on ?
Une victoire 6-1 est toujours exceptionnelle mais c’est le déroulement du match qui restera longtemps dans les mémoires. Le Bayern inscrit cinq réalisations au cours de 28 minutes totalement folles. Une avalanche de buts marquée par le deuxième de Lewandowski à la réception d’une remise de volée du Müller.

4- Le troisième but de Monaco face à Arsenal

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Carrasco

Crédit: Eurosport

Quel était le contexte ?
Arsenal hérite de Monaco en huitièmes de finale et pour beaucoup, ce match s’annonce comme une promenade de santé pour les Gunners. Erreur : Monaco récite son football fait de contre-attaque et l’emporte 3-1.
Que s’est-il passé ?
Mené 2-0, Arsenal réduit l’écart dans les derniers instants du match grâce à Oxlade-Chamberlain. Mais au lieu de se contenter d’une défaite 2-1, Arsenal attaque à tout-va et le paye très cher dans le temps additionnel avec le troisième but monégasque signé Yannick Ferreira-Carrasco. A 2-1 à l’aller, Arsenal se serait qualifié au retour avec sa victoire 2-0.
Pourquoi s’en souviendra-t-on ?
Un match digne d’Arsenal : tomber bien bas, se relever et tomber de nouveau. Les supporters de l’Emirates Stadium ont dû se pincer pour y croire. La domination d’Arsenal lors du match retour montre les faiblesses de Monaco, notamment sur les côtés. Les Gunners ont été l’architecte de leur propre chute en continuant d’attaquer à tout-va lors du match aller.

3- Alvaro Morata fait taire le Bernabeu

Quel était le contexte ?
Le Real Madrid se dirige vers sa deuxième finale de C1 consécutive. Le penalty de Cristiano Ronaldo lui permet d’être virtuellement qualifiés au bénéfice de son but à l’extérieur lors de la défaite à la Juve (2-1).
Que s’est-il passé ?
Alvaro Morata inscrit un but face à son ancien club. La Juve tient bon tout le reste du match et annihile tout espoir d’un Clasico Barça-Real pour la finale.
Pourquoi s’en souviendra-t-on ?
Parce que c’est Alvaro Morata, produit de la formation madrilène qui élimine son ancienne équipe. Et parce qu’il a été poussé dehors lors de l’été précédent. Alors que le Real a connu une période fantastique de 22 victoires consécutives, le club termine la saison sans trophée.

2- Le but de Thiago Silva face à Chelsea

Quel était le contexte ?
Chelsea mène 2-1 lors de la prolongation face au PSG à Stamford Bridge. Contre des Parisiens réduits à 10, les hommes de José Mourinho n’ont plus qu’à verrouiller le jeu et filer en quart de finale.
Que s’est-il passé ?
Thiago Silva, qui a concédé le penalty du 2-1, place une tête décisive pour le PSG. Les Parisiens peuvent exulter.
Pourquoi s’en souviendra-t-on ?
En état de siège après la sévère expulsion de Zlatan Ibrahimovic, Paris renverse le match. Même en infériorité numérique, l’équipe parisienne a continué d’attaquer, s’est créé les plus belles occasions du match et méritait de passer les huitièmes.

1- Messi met sur les fesses Boateng et bat Neuer

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Messi Boateng

Crédit: AFP

Quel était le contexte ?
Messi est bouillant après son premier but qui permet au Barça de mener 1-0. Mais tout de même, il n’y avait aucune raison pour le Bayern de paniquer.
Que s’est-il passé ?
Jérôme Boateng est à l’agonie face à Lionel Messi qui, après avoir fait une feinte à gauche puis à droite, s’en va marquer le deuxième but de cette demi-finale aller. Barcelone gagne le match 3-0, un score qui met fin à l’aventure européenne du Bayern.
Pourquoi s’en souviendra-t-on ?
Sans sa reprise par les réseaux sociaux, la mésaventure de Boateng n’aurait peut-être pas pris cette ampleur. Mais l’Allemand est devenu la risée de tweets dévastateurs.
Revivez les plus beaux buts de la saison de Ligue des champions sur http://www.nissan.fr/FR/fr/experience-nissan/uefa-champions-league/goal-of-the-week-game/archive.html
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