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Des têtes connues

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/05/2007 à 07:00 GMT+2

Finalistes de la Ligue des Champions 2007, le Milan AC et le FC Liverpool ont bâti leur réussite sur la stabilité. Une recette gagnante. Au niveau du jeu, de la cohésion et de l'esprit de groupe, les deux formations bénéficient d'un plus évident. Les ranc

FOOTBALL Champions League final 2005 Milan Liverpool Gerrard Gattuso

Crédit: Eurosport

On ne devient pas champion d'Europe par hasard. On ne se hisse pas non plus en finale de Ligue des Champions deux fois en trois ans sur un simple malentendu. Après la folle nuit stambouliote de 2005 qui avait consacré les Reds pour la cinquième fois de leur histoire, Liverpool et le Milan AC se retrouveront mercredi à Athènes pour une revanche... ou pour une confirmation. L'avenir le dira. En attendant de connaître le nom du roi d'Europe 2007, une chose est sûre, les deux clubs ont leur recette pour durer. La même : la stabilité. Des vingt-deux titulaires de la finale 2005, dix-sept sont restés dans leur formation respective. Parmi eux, une bonne partie ont une chance - mis à part Luis Garcia, blessé - de disputer la revanche d'Athènes, mercredi.
Hernan Crespo, Andreï Shevchenko, Jaap Stam, côté milanais, Milan Baros et Djimi Traoré, à Liverpool, sont les seuls titulaires d'Istanbul à avoir quitté leur navire entretemps. Preuve que le Milan AC et Liverpool se caractérisent par une continuité à toute épreuve. Si les deux formations font partie des plus aisées du Vieux Continent, elles n'ont pas pour habitude de jeter l'argent par les fenêtres. Et à un recrutement incertain, on préfère une prolongation de contrat surtout lorsque la valeur est sûre et a déjà rendu de fiers services. Paolo Maldini incarne cette vision des choses. A 38 ans, le défenseur - qui devrait être titularisé mercredi - jouera une saison supplémentaire sous le maillot rossonero en 2007/2008. Personne ne lui montrera la sortie.
A Liverpool, les exemples de Steven Gerrard ou de Jamie Carragher sont également révélateurs de la logique du club. Le premier nommé est visé par tous les plus grands clubs d'Europe mais devrait rester quelques années - voire jusqu'au bout de sa carrière - à Liverpool. Gerrard pourrait rapporter des millions d'euros aux Reds. Mais à Liverpool, on a compris le football et on ne laissera pas partir un joueur qui fait gagner des titres. Après la finale de la Ligue des Champions, les Reds annonceront la prolongation de son bail. Le raisonnement est équivalent pour Jamie Carragher. Le défenseur est incontournable et représente un gage de sécurité. Pourquoi changer ? L'international anglais prolongera également à l'issue du sommet d'Athènes.
Amabilités et ressentiments
Au-delà des intérêts évidents et habituels de la stabilité, Liverpool et Milan devraient trouver un autre avantage mercredi à se présenter avec une bonne partie des joueurs qui ont vécu 2005. Notamment les Lombards qui n'ont pas oublié le scénario d'Istanbul. Menant 3-0 à la pause, les joueurs de Carlo Ancelotti avaient été repris avant de céder aux tirs au but (3-3, 3 tab à 2). Dire qu'ils sont revanchards et remontés comme des coucous parait presque superflu. Il suffit d'écouter Silvio Berlusconi pour avoir un aperçu du sentiment de ses joueurs : "Nous allons à Athènes pour reprendre à Liverpool la Coupe qu'ils nous ont arrachée des mains il y a deux ans. Nous avions perdu un match incroyable, hypnotisés par la danse de clown d'un gardien. Cette fois nous serons prêts. "
Les joueurs et le staff ne se montrent pas aussi virulents. Mais n'en pensent évidemment pas moins. Carlo Ancelotti a d'ailleurs eu une petite amabilité en direction du FC Liverpool, qualifié de "pire des trois clubs anglais qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des Champions." Du côté des Scousers, malgré la victoire, une forme de ressentiment reste vivace. Quelques souvenirs de 2005 donnent envie aux joueurs de Liverpool de réussir le "doublé." "On avait vécu une soirée fantastique et j'ai envie de goûter à cela une nouvelle fois, Steven Gerrard. Je suis toujours aussi affamé. " Le capitaine de Liverpool, qui affirmait dans sa biographie, avoir décelé "un rictus narquois sur le visage de Gennaro Gattuso" alors que Milan menait 3-0, a définitivement envie de prouver que 2005 n'avait rien à voir avec le hasard. Si tant est que quinconque ose encore avancer cette thèse.
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