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Xavi, Zidane...

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/05/2011 à 17:45 GMT+2

Notre abécédaire du Clasico se termine aujourd'hui avec, de la lettre U à la lettre Z, une nouvelle plongée dans la riche histoire des confrontations Real - Barça. Xavi y tient une place à part, pour sa propre empreinte, et pour ses témoignages imagés sur l'intensité de ces duels.

Xavi , Zidane

Crédit: AFP

U comme UNIQUE - En plus de 100 ans d'histoire, certains exploits, certaines performances, collectives ou individuelles, continuent de faire date dans les duels entre les deux clubs. Le Real Madrid détient ainsi depuis les années 60 le record du nombre de victoires consécutives dans le Clasico: 6, de 1962 à 1965. Le Barça a failli l'égaler. Il s'en est fallu de huit minutes, le 16 avril dernier. Les Blaugrana restaient en effet sur 5 victoires de rang face au Real, avant de concéder le nul à Bernabeu (1-1). Francisco Gento, le mythique ailier gauche madrilène, a quant à lui pris part à plus de Clasico que n'importe quel autre joueur. En 18 ans de carrière sous le maillot blanc, il a affronté le Barça à 40 reprises, dont 31 dans le cadre de la Liga. Alfredo Di Stefano détient le record de buts marqués dans le Clasico (18), mais son illustre coéquipier, Ferenc Puskas, est le seul à avoir réussit deux hat-tricks, dont un à l'extérieur (un fait unique). L'exploit de Puskas est d'autant plus remarquable qu'il a réussi ses deux triplés lors de deux Clasico consécutifs. Enfin, cette cuvée 2010-2011 restera elle aussi dans l'histoire: c'est la première fois que cinq éditions du Clasico se tiennent en une seule saison.
V comme VICTOIRES - "Un bon Clasico est un Clasico avec une victoire au bout, avait un jour expliqué Emilio Butragueno. Même quand nous allions jouer à Barcelone en championnat, je n'étais jamais totalement satisfait avec un match nul, même si au plan comptable c'était parfois très satisfaisant. Un Clasico, c'est comme une finale, il faut le gagner." Des victoires, le Real Madrid en compte un peu plus qua son éternel rival dans les confrontations directes: 85 pour les Castillans, contre 82 aux Barcelonais. Même rapport de force en Liga (68-63 pour le Real) même si le Barça a considérablement réduit l'écart ces trois dernières années, avec cinq victoires consécutives. En revanche, dans les différentes coupes nationales (Coupe du Roi, Coupe de la Ligue, Super Coupe d'Espagne), c'est le Barça qui a connu le plus de réussite: 17 victoires contre 14 au Real. A titre individuel, joueurs et entraineurs confondus, le mieux loti est Josep Guardiola, dans son costume de coach. Depuis sa prise de fonctions, il possède un ratio invraisemblable: 6 victoires en 8 matches.
W comme WEB - Avec le développement d'internet, le Clasico a pris une nouvelle dimension ces dernières années, offrant aux supporters des deux camps un nouveau support pour partager leur passion et, malheureusement aussi, leur haine à l'occasion. Les deux clubs sont en tout cas ceux qui possèdent le plus de sites qui leur sont consacrés. Le Clasico en lui-même fait l'objet d'une foule de blogs et de pages dédiés. Dans le genre loufoque, certains sites recensent même exclusivement les réactions de supporters du Barça et/ou du Real qui se filment devant leur télé pendant le Clasico. Vous ne trouverez rien d'autre dessus. Les médias bénéficient eux aussi de l'impact actuel de cet évènement. Le site du quotidien Marca, par exemple, a largement communiqué sur ses 4,2 millions de visiteurs le lendemain de la demi-finale de Ligue des champions, la semaine dernière. C'est plus, par exemple, que l'audience réalisée par ce même site à l'occasion de la finale de la Coupe du monde 2010, remportée par l'Espagne...
X comme XAVI - Le milieu de terrain emblématique du FC Barcelone n'est pas seulement le recordman des matches joués avec le club catalan. Il est aussi, de tous les membres actuels des effectifs des deux clubs, celui qui a disputé le plus de Clasicos. Il devance (de peu) dans cette hiérarchie le gardien du Real Madrid, Iker Casillas. Au total, depuis 1999, Xavi a affronté le Real à 26 reprises. Son bilan est tout juste favorable: 10 victoires, 7 nuls et 9 défaites. Xavi a tant de souvenirs de Clasico qu'il pourrait en écrire un livre. Dans un grand entretien accordé au journal El Mundo Deportivo, avant le match de novembre dernier, l'international espagnol était revenu sur sa décennie de Clasico. Parmi une foule de souvenirs, il y avouait notamment son admiration pour... Raul, avec lequel il est encore très proche. Xavi y donnait également sa définition du Clasico: "C'est aussi intense que de miser tout son argent au casino. Si vous gagnez, votre cœur fait des bonds dans tous les sens, mais si vous perdez, vous ne vous en remettez pas. Gagner un Clasico, c'est comme un orgasme."
Y comme YERBA - "Herbe" en espagnol, ce gazon maudit de Bernabeu qui représente la dernière chamaillerie en date entre le Real et le Barça. Lors de la demi-finale aller, José Mourinho avait sciemment demandé à ne pas tondre la pelouse madrilène, et à ne pas l'arroser, pour dépayser les Catalans habitués à évoluer sur un gazon plus court de 5 millimètres. "Ce n'est pas ça que le public veut voir, a relevé Xavi presque dédaigneux quelques jours plus tard. C'est même anormal qu'il n'y ait pas de règlement sur la hauteur du gazon. Il y en a pour les bijoux mais pas pour la pelouse." C'est vrai que vu comme ça...
Z comme ZIDANE - Pas un joueur français n'a disputé davantage de Clasico que Zinedine Zidane. Pas un joueur français ne l'a davantage marqué de son empreinte. Membre des fameux Galactiques, Zidane est arrivé en 2001 à Madrid. Face à Barcelone, Zizou a globalement de très bons souvenirs. Il a marqué trois buts, dont un mémorable en demi-finale de la Ligue des champions en 2002, au Camp Nou. Il n'a d'ailleurs perdu aucun des sept premiers Clasico qu'il a joués. Il a ensuite connu moins de réussite lors de ses deux dernières saisons dans la capitale espagnole, mais Zidane a laissé une marque indélébile sur le Clasico... et chez ses adversaires. "Zidane, c'est de loin le joueur qui m'a posé le plus de problèmes sur un terrain depuis le début de ma carrière, témoigne ainsi Xavi. Il était tellement spectaculaire. Il vous montrait la balle, vous aviez l'impression que vous alliez pouvoir lui prendre et d'un seul coup, il changeait de pied. C'est le meilleur joueur de la fin des années 90 et du début des années 2000."
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