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Incroyable mais Lyon

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 08/12/2011 à 00:15 GMT+1

Lyon a arraché une qualification inouïe pour les 8es de finale de la Ligue des Champions, mercredi, en allant battre le Dinamo Zagreb (1-7), avec notamment l'expulsion de Leko (28e) et un quadruplé de Gomis, pendant que le Real dominait l'Ajax (0-3). L'OL rejoint l'OM en huitièmes. Incroyable.

Lyon, Zagreb, 2011

Crédit: AFP

On pensait avoir tout vu mardi lors de Dortmund - Marseille (2-3), mais Lyon a lui aussi mis son grain de sel dans la 6e journée de Ligue des Champions. L'OL, qui avait besoin d'une constellation d'événements favorables oscillant entre l'improbable et l'inconcevable, a finalement comblé le retard qui le séparait de l'Ajax Amsterdam dans son groupe D. Il lui a fallu la complicité du Real, vainqueur aux Pays-Bas (0-3), ce qui n'est pas une surprise en soi. Mais il fallait surtout cartonner à Zagreb, et l'OL l'a réussi au-delà de toutes ses espérances. Alors que le score était de 1-1 à la pause, la bande à Rémi Garde a s'est réveillée dans le sillage d'un Bafé Gomis métamorphosé. 1-7 score final, et une deuxième place inespérée, avec 8 points, à 10 longueurs du Real, mais surtout une meilleure différence de buts que l'équipe néerlandaise.

Bafétimbi Gomis restera associé à jamais à l'un des plus grands soirs européens de l'histoire du club. Titulaire à la place de Lisandro Lopez en pointe, muet depuis dix matches, l'international français a rejoint le cercle restreint des joueurs ayant marqué quatre buts dans un match de Ligue des Champions, pour ses réalisations aux 45e, 48e, 52e et 70e minutes. Ses camarades du club? Messi, Shevchenko, Van Nistelrooy, S. Inzaghi, Prso et van Basten. Gomis, en frappant trois fois en sept minutes, juste après la pause, a même réalisé le triplé le plus rapide de l'histoire de la C1 moderne, battant un record datant de 1995. Pour parvenir à ses fins, Lyon a tout simplement frôlé la plus large victoire à l'extérieur de l'histoire de la C1, record encore détenu par l'OM à Zilina (0-7). Incroyable.
Les mêmes qualifiés qu'en 2010-2011
A la lecture de la composition des équipes, tout indiquait pourtant que l'OL avait autant en tête son déplacement à Lorient, dimanche, que son obligation européenne. En plus de Lisandro, Rémi Garde avait aussi choisi de se priver d'Ederson (remplacé par Gourcuff), Källström (remplacé par Fofana), Cris (remplacé par Koné) et Réveillère (remplacé par Dabo). Une première période assez terne, seulement marquée par l'expulsion de Leko pour avoir stoppé Gomis qui partait au but (28e), devait d'ailleurs confirmer cette crainte, et le score d'1-1 à la pause confirmait la thèse d'une soirée sans histoire. Mais une avalanche de buts dans la première moitié de la seconde période a rendu possible l'invraisemblable. Et à partir du 1-6 matérialisé à la 70e par Gomis, l'OL a su qu'il tenait son ticket. Gonalons (47e), Lisandro (64e) et Briand (70e) ont participé au festin offensif en pénétrant dans la défense croate comme dans du beurre.
Il aura fallu deux scénarios invraisemblables, à 24 heures d'intervalle, pour que la France maintienne sa présence à deux clubs dans le plateau final de la Ligue des Champions, les mêmes qu'en 2010-2011. Alors que le total cumulé de tous les points tricolores n'avait jamais été aussi faible après cinq journées, c'est une sorte de French flair appliqué au football qui a sauvé les clubs de L1. La seule perte, ce sera Lille, le champion de France, victime de son manque d'expérience, dernier de sa poule après un 0-0 contre Trabzonspor. Lyon et Marseille connaîtront leur adversaire le vendredi 16 décembre à l'issue du tirage au sort. Ils s'y rendront avec la foi du rescapé. Plus convaincus que jamais qu'en foot, tout est possible.
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