Nicollin ne s'en fait pas
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ParEurosport
Mis à jour 18/09/2012 à 14:44 GMT+2
Laurent Nicollin, président délégué du MHSC, éteint les incendies allumés par René Girard. Avant Arsenal, le message est clair : faire le dos rond.
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Crédit: Eurosport
LAURENT NICOLLIN, René Girard a déclaré avoir eu "honte" après la défaite à Reims vendredi (1-3). Et vous, que vous inspire ce début de saison ?
La.N. : Ce sont les propos du coach qui n'engagent que lui. Il faut parfois dire les choses pour avancer. On traverse des moments difficiles, on ne va pas le cacher. Le problème aujourd'hui, c'est qu'il y a des équipes qui marquent plus que nous. Point. On verra après Saint-Etienne. Il y a des moments où il faut faire le dos rond. C'est trop tôt pour la remise en question et il faut avancer et prendre des points. Il y a un temps qui trempe et un temps qui détrempe.
Avec trois défaites en cinq matches, des recrues qui ne donnent pas satisfaction : il y a de quoi être inquiet.
La.N. : Rien ne m'inquiète. Si on s'inquiète au bout de cinq matches, il faut mieux ouvrir un bar tabac et vendre des cigarettes. Là, on est dans du sport de haut niveau et il est fait de hauts et de bas, c'est comme ça. La saison est longue. On fera un premier bilan au mois de décembre.
Montpellier va vivre ce mardi face à Arsenal son premier match de Ligue des champions. C'est un moment spécial pour l'histoire du club.
La.N. : Oui, c'est un moment important de l'histoire de Montpellier. C'est un beau moment à vivre. Mais il y a un match à gagner. On espère être digne de représenter la France en Ligue des champions.
A ce propos, que pensez-vous des propos de Zlatan Ibrahimovic dans L'Equipe qui dénigre votre club : 'Le PSG va donner une dimension internationale à la L1. Si ce n'est pas ce club qui va y parvenir ? Montpellier ?'
La.N. : (Ironique) Tant mieux. Je ne les ai pas lus. Mais s'il le dit, il doit le penser. Il a sans doute raison.
Au-delà de cette remarque, Montpellier aborde une compétition sans aucune expérience face à un club qui a l'habitude de ce genre de rendez-vous.
La.N. : René Girard a la seule expérience de Ligue des champions dans notre équipe. Il l’a jouée avec Bordeaux il y a quelques temps. Arsenal, ça fait 15 ou 20 ans qu'ils sont en haut de l'affiche en championnat d'Angleterre. On va les recevoir avec beaucoup de respect et d'ambition.
Ce groupe apparait tout de même jouable avec Schalke 04 et l'Olympiakos. Quel est votre objectif ?
La.N. : Vu notre position, on se tait et on travaille. On va essayer de terminer dans les trois premiers. Ce sera déjà assez compliqué comme cela.
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