Avant PSG-Barça, Gérard Piqué tacle Paris et Zlatan Ibrahimovic

Entre le Barça et le PSG, les hostilités sont déjà lancées. A deux jours du quart de finale aller de la Ligue des champions entre les deux clubs, Gérard Piqué a livré son avis sur cette opposition dans une interview accordée au Canal Football Club, dimanche. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne mâche pas ses mots. "C’est une équipe qui a renouvelé son effectif. Sont arrivés Zlatan, Thiago Silva… Ils ont dépensé beaucoup d’argent mais pour gagner des titres il faut former une équipe. Ça ne sert à rien d’avoir plein de stars", a-t-il ainsi estimé. Autrement dit, le PSG ne serait qu'une addition de talents opposé au collectif du Barça. Le club de la capitale appréciera.

Il y a quelques jours, Daniel Alves ne disait pas autre chose. Mais il y avait mis les formes. "Paris est une équipe en formation. Il faut qu’elle prenne son temps, ses marques, pour construire une grande équipe, expliquait alors le Brésilien. Nous, notre équipe joue ensemble depuis longtemps. On connait les mouvements, les joueurs avec qui on évolue. C’est un privilège pour nous". Mais le latéral droit du Barça ne criait pas victoire pour autant, évoquant son "respect pour cette équipe" et la "possibilité que le PSG (les) batte", même s'il allait "essayer que leur rêve ne prenne pas forme et que le Barça gagne". "On n’a aucun doute sur le fait que cette équipe sera très bientôt une référence en Europe", avançait même Alves.

Il y a néanmoins un sujet sur lequel Gérard Piqué et Daniel Alves sont au diapason. Il s'agit de Zlatan Ibrahimovic, leur ancien coéquipier lors du bref passage du Suédois en Catalogne en 2009-2010. "Si tu ne veux pas faire les efforts pour t’adapter au style de jeu du Barça, alors tu ne restes pas. Ibra a besoin que l’équipe joue pour lui. Ça ne marche pas ainsi à Barcelone", a lâché Alves dans Téléfoot ce dimanche. Piqué n'est pas plus tendre. "Je ne crois pas qu’il n’était pas fait pour cette équipe, a-t-il ajouté. En début de saison, il avait marqué beaucoup de buts. C’était une décision de l’entraineur. Pep Guardiola préférait un autre attaquant et Zlatan s’est vu comme un second rôle, pas comme l’acteur principal, et ça ne lui a pas plu." Le défenseur central avait milité pour qu'Ibra ne soit pas suspendu à l'aller. Il est servi. Mardi, c'est sur le terrain qu'ils vont pouvoir s'expliquer.