Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Paris, condamné à séduire

ParFoot123

Publié 06/11/2012 à 08:30 GMT+1

De notre partenaire Foot123

Eurosport

Crédit: Eurosport

Bien parti pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, le PSG reçoit le Dinamo Zagreb, lors de la 4ème journée de la phase de poule. Mais Paris aura surtout à coeur de se racheter, trois jours après sa première défaite (1-2) en Ligue 1 contre Saint-Etienne.
Il va falloir s’y habituer. Il paraît que c’est le lot des grands clubs, ce qui serait bon signe pour le PSG. Depuis la reprise, chaque défaite de la bande à Zlatan provoque des réactions en chaîne toujours surprenantes, même si chacun sait que la jalousie n’est jamais loin, au fond. Comme les feuilles qui tombent inévitablement à l’automne, les critiques excessives reviennent à la mode à chaque déroute ou match nul, dorénavant. Paris a manqué d’un peu de tout face à Saint-Etienne, samedi, et l’on comprend donc aux réactions ici ou là que l’indulgence n’accompagnera pas son quotidien. Il y aurait matière à épiloguer pourtant, même si le flot des millions engloutis occulte généralement la mesure. Depuis son escale à Porto, l’équipe parisienne montre des signes d’atonie que son mois de septembre spectaculaire et réussi (2-1 contre Lille, 2-0 contre Toulouse, 4-1 contre Kiev, 4-0 contre Bastia, 2-0 contre Sochaux) semblait mettre à l’abri.
Milieu dispersif
Si tout n’a pas forcément d’explication, sa pénurie au milieu de terrain semble l’avoir empêché de continuer sur la lancée d’un jeu de plus en plus maîtrisé. Coach à la meilleure moyenne de points de l’histoire du PSG (2,03 points/match), Ancelotti commençait à parvenir à cette évolution inévitable quand la cascade de blessés modifia la donne. Et si le calendrier (Reims, Zagreb, Nancy) favorisa des bons résultats en premier lieu, la première équipe un tant soit peu solide sur son passage vint logiquement sanctionner Paris de ses manques, les blessures de Matuidi et Chantôme étant manifestement de trop, surtout en l’absence éternisée de Thiago Motta. Le reproche à adresser à l’entraîneur transalpin semble au fond le même qu’à ses débuts, à savoir qu’il s’adapte assez mal à son effectif. Son 4-3-1-2 immuable serait une constante qui marcherait si les pépins musculaires ne s’additionnaient pas, et si ses milieux étaient de valeur égale, ce qui n’est doublement pas le cas à cause d'alternatives insuffisantes (Sissoko, Bodmer) ou folkloriques (Maxwell et Thiago Silva au milieu).
Neuf points sur douze ?
Mais même frêle leader de L1 et dans une passe difficile, Paris n’a pas de retard sur son tableau de marche, et un succès indispensable face à Zagreb, mardi soir, le placerait dans des conditions idéales en C1, avec trois victoires. Vu ses compères lillois et montpelliérains qui n’arrivent pas à en décrocher une seule, le football français aurait tort d’en relativiser la portée, même mis au courant de la faiblesse du Dinamo Zagreb. Une saison ne ressemble jamais à un long fleuve tranquille, et celle du PSG ne changera pas la règle, quand bien même l’argent fausse les données objectives pour certains esprits faibles. A contrario, le club francilien aurait lui la mauvaise idée de se braquer face à la férocité de son environnement médiatique particulier. Car même si le titre de champion de France demeure nécessaire à sa progression, cette saison, on lui demandera également d’y allier l’esthétisme, à plus ou moins long terme. C’est même le PSG lui même qui en a fixé l’enjeu : pour séduire les nouvelles frontières qu’il tente de conquérir depuis l’arrivée de QSI, il faudra briller. Et pas seulement gagner.
Foot123 logo tiny
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité