Paris noyé

Depuis le mois d'août, l'attaque du PSG tournait avec une moyenne de deux buts pile par matches, toutes compétitions confondues. Mais très vite à Porto, on a su que la défense parisienne aurait un plus grand rôle à jouer mercredi soir. Principal acteur de ce match, Salvatore Sirigu a retardé l'échéance autant qu'il a pu pour les Parisiens. Jusqu'à la 83e minute et le but de James Rodriguez, le gardien italien aura même sorti sept parades. Là où son vis-à-vis portugais Helton n'a eu que deux tirs à repousser.

Dès leur premier temps fort, les joueurs de Vitor Pereira ont perçu une faille sur les côtés. Résultat, ils ont appuyé là où ça faisait mal, en particulier sur le flanc droit parisien où Grégory Van Der Wiel (tout comme Jallet plus tard) a été très à la peine. Dominateur, le FC Porto a tenté 24 centres (contre 15 pour le PSG). Mais le champion du Portugal a surtout fait la différence en pénétrant dans la surface. La vitesse du trident Silvestre Varela-Jackson Martinez-James Rodriguez a obligé la défense parisienne à reculer sur chaque attaque. Du coup, complètement dépassé, le PSG a subi 14 tirs portugais déclenchés dans sa propre surface (sur 20 au total). Ce chiffre souligne les facilités des Portugais.