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Valence - PSG (1-2) : Paris s'impose à Valence mais gâche sa fin de match

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/02/2013 à 10:29 GMT+1

Supérieur aux Espagnols, le PSG s'est imposé à Valence (1-2) en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Mais les Parisiens ont encaissé un but de Rami durant le temps additionnel et perdu Zlatan Ibrahimovic, expulsé quelques secondes plus tard.

cHAMPIONS League 2012/2013 Valencia PSG Lavezzi

Crédit: AFP

Le PSG attendait ça depuis 1995 et une demi-finale perdue face à l'AC Milan. Alors Paris a croqué dans ce huitième de finale aller, son premier match à élimination directe en C1 depuis 18 ans, comme un mort de faim. Il en est ressorti rassasié. Dans un Mestalla sonné et aphone et sous les yeux d'un David Beckham ravi, Valence a été dévoré en 90 minutes (1-2) par un PSG aussi inspiré offensivement qu'intraitable défensivement. Bien sûr, les cinq dernières minutes laisseront un goût amer à Carlo Ancelotti. Sans la réduction du score d’Adil Rami et l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic, la soirée aurait été idéale. Mais cette victoire reste une excellente opération et Paris a un pied et quelques orteils en quart de finale.
Le PSG s'est appuyé sur sa dynamique irrésistible en L1 pour boucler l'affaire en une mi-temps. Quarante-cinq minutes de haute facture où les hommes d'Ancelotti ont donné une leçon de cohérence et de discipline collective à des Espagnols sans solution. Il n'a fallu que dix minutes à Paris pour prendre la mesure de son hôte. D'abord par un tir sur le poteau de Lucas (9e) puis une minute plus tard par un exploit individuel de Lavezzi, bien aidé par un Guaita peu inspiré sur le coup (0-1, 10e). Avec cette ouverture du score précoce, l'Argentin a ouvert un boulevard à un PSG jamais aussi à l'aise que lorsque son adversaire joue haut et qu'il doit évoluer en contre.
Cinq minutes de trop...
Défensivement, tout le monde a fait le job, de Sakho, irrésistible en garde du corps de Soldado, à Lavezzi, efficace dans son pressing, en passant par un duo de récupérateurs Verratti - Matuidi qui n'a rien laissé passer. Incapable de cadrer la moindre frappe en première période, Valence s'est heurté à un mur. Seule une mauvaise relance de Jallet dans l'axe a déséquilibré le bloc parisien (19e). Devant, Lucas a découvert la Ligue des champions avec le culot et le talent qui l'accompagnent depuis le début de sa carrière. Ses accélérations ont meurtri un côté droit valencian aux abois (26e). C'est lui qui a offert sur un plateau, après un enchainement accélération-dribble, le deuxième but à Javier Pastore (43e).
La deuxième période aurait pu n'être qu'une formalité. Paris a continué de défendre son but comme un mort de faim. Seul Nelson Valdez a trompé la vigilance d'Alex (75e) sans réussir à cadrer sa frappe. Certes, Sirigu a dû davantage s'employer (51e, 52e, 66e et surtout 86e sur un coup franc de Tino Costa)  mais Valence a plus tourné autour du pot que fait peser une réelle menace sur le but du portier italien. Au contraire d'Ibrahimovic, danger constant au retour des vestiaires, qui aurait pu corser l'addition (60e, 65e) tout comme l'incontournable Lavezzi qui l'a jouée parfois trop facile (62e).
Carlo Ancelotti pourra regretter les occasions manquées car les arrêts de jeu ont dessiné une toute autre dynamique. Adil Rami s'est montré le plus prompt sur un coup franc de Tino Costa (90e) et, coupable d'un geste d'humeur, Ibrahimovic a été sévèrement expulsé. Deux handicaps pour le match retour où Paris sera également privé de Verratti. Mais, sur ce qu'il a montré ce mardi, le PSG devrait pouvoir s'en sortir. Il n'a tout de même pas attendu 18 ans pour laisser passer un quart de finale qui, désormais, lui tend les bras.
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