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Après OM-Naples (1-2), l'antisèche : Et en plus, cet OM n'a pas de cœur...

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ParEurosport

Mis à jour 23/10/2013 à 08:25 GMT+2

Dominé dans le jeu, comme prévu, l'OM l'a aussi été dans la combativité face à Naples. Ce qui était moins prévu. Notre antisèche.

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Crédit: Eurosport

Le jeu : L'OM, ce courant d'air

Il y avait beaucoup de vent sur le Vélodrome, mais pas autant que dans la défense marseillaise. Comme Dortmund, Naples a surtout eu le mérite de profiter de cette lacune olympienne. Les Napolitains ont parfaitement exploité les espaces entre les lignes de l'OM et dans le dos des défenseurs grâce à des remontées de balle très rapides et des enchaînements à une touche. Mais l'équipe italienne ne s'est pas contentée d'attendre pour contrer. Elle a aussi su provoquer ces espaces, quadrillant parfaitement le terrain, maîtrisant le milieu, et s'appliquant à relancer par du jeu court depuis sa défense pour faire sortir le bloc marseillais et jouer dans les intervalles. La formation de Rafael Benitez a parfaitement récité sa partition face à une équipe de Marseille qui ne connaissait pas la sienne. Et dont la faiblesse dans le repli défensif restera l'une des causes majeures de son échec désormais plus que probable dans cette campagne européenne.
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FOOTBALL - 2013 - Marseille - OM - Napoli - Callejon

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Mertens a fait oublier Insigne

Certains auraient pu voir avec optimisme la titularisation de Dries Mertens à la place de Lorenzo Insigne sur l'aile gauche. Mais le Belge s'est révélé aussi insaisissable que le jeune Italien. A l'origine de toutes les occasions dangereuses du Napoli, dont les deux buts, l'ancien joueur du PSV Eindhoven a été un véritable cauchemar pour la défense marseillaise. En particulier pour Rod Fanni, dépassé dans tous les duels et guère aidé par un Dimitri Payet qui incarne à lui seul la faiblesse du repli défensif de l'OM. Le contraste entre l'ancien Lillois et José Callejon, remarquable d'abnégation dans le pressing, la récupération et auteur du premier but, a été saisissant. Le duo Inler-Behrami a quant à lui su réduire l'influence de Mathieu Valbuena à néant. A l'OM, à part Nicolas Nkoulou, auteur de quelques sauvetages décisifs devant Gonzalo Higuain, et la percussion apportée par André Ayew au milieu après le passage au 4-3-3 en seconde période, il n'y a pas grand-chose à retenir.
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FOOTBALL - 2013 - Marseille - OM - Napoli - Mertens

Crédit: AFP

La stat : 1

Marseille n'a qu'un exemple à suivre pour croire au miracle des huitièmes de finale. Celui de Newcastle, seul club à avoir réussi à se qualifier après avoir commencé sa phase de poules par trois défaites, en 2002/2003. Les Magpies avaient débuté par trois revers face au Dynamo Kiev (2-0), Feyenoord (0-1) et la Juventus Turin (2-0) avant de remporter leurs matches retours face à ces trois adversaires pour prendre la deuxième place du groupe avec neuf points. C'est la seule équipe à avoir accompli cette performance, sur 48 cas recensés. Mais il lui restait deux matches à jouer à domicile après trois journées, ce qui n'est pas le cas de l'OM.

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Reina bien placé

34e minute : Marseille n'a quasiment pas eu la moindre occasion depuis le début de la rencontre quand Dimitri Payet botte un corner sur la tête de Souleymane Diawara, plus haut que la défense napolitaine. La reprise du défenseur marseillais est puissante, mais Pepe Reina, pas sollicité jusque-là, est bien placé et s'empare du ballon. L'OM aurait pu ouvrir le score, ou même prendre confiance sur cette action. Mais le contre initié par le gardien espagnol a abouti à une grosse frayeur pour la défense marseillaise avec le duel manqué par Gonzalo Higuain face à Steve Mandanda. Et contribué à faire douter encore davantage l'équipe d'Elie Baup.
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FOOTBALL - 2013 - Marseille - OM - Napoli - Higuain

Crédit: Panoramic

Le tweet qui nous a fait sourire

Il y a plusieurs façons de dire que l'OM s'est fait "manger" par Naples. On a choisi la plus osée…

La question : Où est passé le cœur de l'OM ?

On peut trouver des tas d'excuses pour expliquer la débâcle marseillaise dans cette première moitié de phase de poules de la Ligue des champions. Notamment la qualité d'un groupe où l'OM, pourtant dans le chapeau 2 au tirage, apparait comme l'équipe la moins compétitive par rapport à Arsenal, Naples et Dortmund. Des formations dont la supériorité technique est très nette, et qui sont aussi plus expérimentés que cet OM qui a massivement investi cet été sur des jeunes, sans expérience en Ligue des champions, et venus justement pour disputer cette épreuve. Ils étaient censés afficher, comme leurs coéquipiers qui avaient montré de belles vertus collectives et combatives l'an dernier, cet enthousiasme et ce cœur qui ont si souvent caractérisé le club phocéen sur la scène européenne par le passé. On n'a rien vu de cela lors des deux premières journées. On ne l'a pas vu non plus lors de ce match au couteau face à Naples, celui de la dernière chance, celui où il fallait s'imprégner de la ferveur du Vélodrome pour tout donner, quitte à perdre les armes à la main. Mais les hommes d'Elie Baup n'ont jamais su se transcender. Et de ce point de vue, ils n'ont aucune excuse.
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FOOTBALL - 2013 - Marseille - OM - Napoli - Valbuena

Crédit: Panoramic

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