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Arsenal - Bayern 0-2 : Les Gunners ont vraiment joué quinze minutes

Glenn Ceillier

Mis à jour 20/02/2014 à 13:52 GMT+1

Arsenal a signé un bon début de match avant de laisser le ballon au Bayern Munich et d'accepter sa domination. Le début de sa perte… Et ce n’est pas seulement lié à l’expulsion de Szczesny. Notre antisèche.

Nacho Monreal et Mesut Ozil avec Arsenal

Crédit: Panoramic

Le jeu : Et le Bayern a confisqué le ballon

Arsenal a débuté le match par le bon bout. Agressifs au pressing, joueurs, inspirés, les Gunners ont montré un profil séduisant durant les premières minutes. Ça n'a pas duré longtemps, 15 minutes au maximum. Le coup de massue lié au penalty manqué et la qualité bavaroise ont changé la donne au fil des minutes. En première période, les champions d'Europe en titre ont déjà mis le pied sur le ballon sans toutefois trouver la faille dans un bloc londonien bien organisé. Après l'exclusion de Wojciech Szczesny côté Arsenal (37e), le match s'est transformé en une attaque-défense. Les Gunners n'ont alors plus touché un ballon, acculés devant leur but par la machine bavaroise.  

Les joueurs : Lahm survole les débats, Özil coule

La prestation de Philipp Lahm est encore à mettre en exergue. D'abord latéral droit puis milieu défensif après la pause, le capitaine bavarois a été tranchant dans les deux cas. Il termine le match avec deux passes décisives. Toni Kroos a, lui, brillé par son activité et sa qualité de frappe alors que Manuel Neuer a été déterminant au début de match. Enfin si Arjen Robben a également été un poison notamment après la pause et a été décisif sur le penalty, il faut souligner l'impact de Thomas Müller, qui marque une nouvelle fois quelques minutes après son entrée en jeu. 
Côté Arsenal, Yaya Sanogo, aligné à la place d'Olivier Giroud, a été en vue en début de rencontre et s'est montré combatif. Si Arsenal a pris deux buts, Laurent Koscielny a livré un gros match, bien épaulé dans l'axe par Per Mertesacker, cependant coupable sur le deuxième but. Mais chez les Gunners, la prestation marquante est bien celle de Mesut Özil, encore une fois auteur d'une prestation terne. Après son penalty manqué, le chef d'orchestre allemand a sombré, emmenant Arsenal dans son sillage.

La stat : 12%

Une statistique démontre la large domination du Bayern Munich en seconde période. En infériorité numérique, les Gunners ont eu seulement 12% de possession après la pause, comme le révèle notre partenaire Opta. Les protégés d'Arsène Wenger n'ont réalisé que 38 passes après le retour des vestiaires… Difficile d’être plus dominés.

Le tournant qui n'a pas eu lieu

C'est facile mais on ne peut pas passer à côté : c’est bien sûr le penalty manqué par Özil. On ne veut pas dire qu'Arsenal l'aurait emporté si l’ancien du Real Madrid l’avait transformé. Le Bayern aurait sûrement trouvé un moyen de réagir. Mais à la huitième minute, ce manqué a plombé les Gunners.
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Arsenal's Mesut Ozil after missing a penalty against Bayern Munich in the Champions League (AFP)

Crédit: AFP

Le tweet qui nous a fait sourire

La question : Arsenal-a-t-il manqué d'envie ?

L'impression est étrange. On a été emballé par les premières minutes des Gunners, un modèle d'engagement et d'intensité. Pendant près de quinze minutes, ils ont été plus que séduisants. Mais ensuite, la déception a pointé le bout de son nez. Les Londoniens ont reculé, inlassablement. Pas seulement après l’expulsion de Szczesny où la tendance s'est accentuée. Après quinze premières minutes, Arsenal a déjà laissé le Bayern mettre en place son jeu, oubliant de presser haut. Alors certes, le penalty d'Özil qui a mis un coup au moral aux Anglais n'y est surement pas étranger. Certes, c'est le Bayern en face. Mais les protégés d'Arsène Wenger ont trop reculé bien trop tôt (67% de possession pour le Bayern en première période). Ce n'est pas leur jeu, pas leur style, pas leur manière d’opérer. Après la pause, à dix contre onze et avec les réajustements de Pep Guardiola (le retour de Lahm au milieu), Arsenal a même refusé de jouer. S'ils se sont bien battus, les Gunners laissent une impression mitigée, comme si cette équipe d’Arsenal rencontre ses limites face aux grosses écuries et tarde à démontrer la maturité qu'on croit apercevoir depuis le début de saison. Ou alors juste par petites séquences, comme lors de ces premières minutes séduisantes. C’est quand même peu pour cette formation riche en talents.
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