Avant PSG - Chelsea : Petit best of des petites phrases de José Mourinho
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Mis à jour 02/04/2014 à 16:25 GMT+2
Au fil des ans, José Mourinho est devenu le roi de la petite phrase, tantôt drôle, tantôt vacharde, où l'ironie et la mauvaise foi se cotoient. Petit florilège, en deux parties. Premier volet avant le match aller entre le PSG et Chelsea.
José Mourinho à son arrivée à Chelsea en juin 2004.
Crédit: AFP
Depuis maintenant une douzaine d'années, José Mourinho s'est impose comme l'entraineur le plus célèbre de la planète football. On le trouve (sur)doué, talentueux, efficace, insupportable, arrogant, de mauvaise foi et tant d'autres choses à la fois, mais on ne peut rester indifférent au personnage. Mourinho s'est d'abord construit à travers ses succès, nombreux.
Mais c'est aussi une personnalité hors normes qui a révolutionné le management moderne. Dans sa façon d'être, de travailler, de manager, le Portugais a placé le verbe au cœur de tout. Dans son rapport à ses hommes, qu'il sait transcender comme personne, comme dans sa relation à ses adversaires ou aux journalistes, avec lesquels il aime, et sait, jouer. Assister à une conférence de presse de Mourinho, c'est aller au théâtre.
On ignore si ce quart de finale face au PSG délivrera des moments aussi tranchants, drôles, subtils ou marquants que ceux qui vont suivre ici, mais José Mourinho est probablement le seul entraineur de football au monde qui puisse justifier un best of de ses "meilleures" petites phrases. Cela aurait pu être un Top 200. Ce sera un Top 20. La crème de la crème mourinhesque.
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Je veux être là où les gens m'aiment. En Angleterre, je suis aimé des fans et des médias qui me traitent de façon juste. En Espagne, c'est différent parce que certaines personnes me haïssent
20. José le mal aimé
Quand ? Le 1er mai 2013
La touche spéciale : Eliminé par Dortmund en Ligue des champions, Mourinho annonce son futur départ du Real et son futur retour en Angleterre. Il se victimise, joue les mal-aimés. Pas son meilleur rôle, mais un costume récurrent. Une façon, aussi, pour lui, de détourner le vrai sujet : son relatif échec au Real Madrid.
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Les centres de formation français me plaisent. Sous tous leurs aspects : tactiques, mentaux et physiques... Un footballeur africain formé en France, comme Didier Drogba ou Michael Essien par exemple, c'est l'idéal.
19. Il pioche, José
Quand? Le 27 septembre 2010.
La touche spéciale : Cynisme et réalisme, deux des mamelles du "Mourinhisme". Phrase lâchée à l'occasion de la venue du Real Madrid à… Auxerre. Et oui, l'AJA jouait la C1 il y a encore trois ans et demi…
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Je préfère jouer avec 10 joueurs que de mettre sur le terrain un joueur en retard pour prendre le bus
18. José ou comment se faire respecter
Quand ? 18 avril 2006
La touche spéciale : Derrière la flambe, derrière la tchatche, Mourinho, c'est d'abord un homme extraordinairement exigeant envers lui-même. Et envers les autres. Il ne transige pas, il exige d'eux le maximum et même plus encore. Mais ses joueurs le suivraient au bout du monde.
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Chelsea's manager Jose Mourinho is seen ahead of their match against Crystal Palace (Reuters)
Crédit: Reuters
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Elle est la vraie manager de notre famille. En dehors, je suis peut-être la star. Ici, je ne suis pas la star
17. A la maison, José fait ce qu'on lui dit
Quand ? 30 janvier 2006
La touche spéciale : Mourinho à propos de son épouse. José le boss, le manager par excellence, l'homme qui aime tout contrôler. Mais chez lui, il ne porte pas la culotte. Une autre fois, il avait d'ailleurs plaisanté en disant qu'il ne pourrait probablement pas regarder Manchester United-Arsenal parce que sa femme ne lui donnerait pas la permission.
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Sir Alex est triste et je le comprends. Moi aussi je serais triste aussi si mon équipe était si clairement dominée par une formation qui n'a été bâtie qu'avec 10% de mon budget
16. Un petit tacle pour Sir Alex, mais il y a prescription
Quand ? Le 10 mars 2004
La touche spéciale : Mourinho faisait déjà du Mourinho avant que les gens sachent qu'il était Mourinho. Le soir de son premier très grand coup d'éclat, lorsque le FC Porto a éliminé Manchester United en huitièmes de finale de la Ligue des champions 2004, celui qui n'est pas encore le Special One se permet cette remarque pleine d'ironie envers un grand d'Europe. Il le dit avec cette morgue qui va le caractériser. Mais si l'attaque fait mouche, c'est bien parce que, comme toujours avec Mourinho, elle s'appuie sur un fond de vérité.
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José Mourinho und Sir Alex Ferguson
Crédit: Eurosport
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La différence entre Pellegrini et moi, c'est que Si le Real Madrid me vire, je n'irais pas entraîner Malaga. J'irais dans un grand club en Angleterre ou en Italie, pas à Malaga
15. Un gros tacle pour Pellegrini
Quand ? Le 2 mars 2011
La touche spéciale : Il faut bien le reconnaitre, José a un petit problème avec les gens qui le précèdent sur un banc de touche. Il ne peut pas s'empêcher de les dézinguer. Là, c'est manuel Pellegrini, dernier entraineur du Real Madrid avant lui, qui prend cher. Cela dit, comme souvent chez Mourinho, la cruauté se double d'une vérité, passée ou future. Effectivement, il n'est pas allé à Malaga. Comme prévu, il est retourné dans un grand club.
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Les jeunes joueurs sont comme les melons. Ce n'est que quand on les ouvre qu'on peut être sûrs à 100% qu'ils sont bons ou pas. Parfois, ils sont très bons mais ne valent finalement rien.
14. José et les melons
Quand ? Le 19 juin 2007.
La touche spéciale : Le melon, José, il s'y connait. Et c'est le roi de la métaphore culinaire.
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Nous avons des joueurs de top niveau et, désolé d'être arrogant, un manager de top niveau
13. Arrogant, José ?
Quand ? Le 2 juin 2004.
La touche spéciale : Dans la même conférence de presse que celle du "Special one", sa toute première à Chelsea. Ces mots interviennent même quelques secondes seulement avant sa fameuse tirade sur le "Special One". Mourinho annonce la couleur, comme il l'a toujours fait, comme il le fera toujours. Sa force, c'est d'avoir souvent associé les actes à la parole.
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Arsène, je l’admire et j’admire Arsenal. Il est impossible d’atteindre 1000 matches sans un soutien fantastique du club, y compris dans les mauvais moments, surtout que ces moments ont été nombreux.
12. "L'hommage" à Arsène.
Quand ? Le 21 mars 2014
La touche spéciale : Du Mourinho tout craché. Ou l'art de faire mine d'adresser un compliment sincère à celui avec lequel il s'est sans doute le plus accroché depuis dix ans (il l'a même traité un joueur de "voyeur"), pour mieux lui asséner un tacle appuyé. En l'occurrence, c'était il y a à peine 10 jours à l'occasion du 1000e match d'Arsène Wenger avec Arsenal. Un hommage façon Mourinho. Il en avait fait de même en 2005 avec Ferguson, disant de Sir Alex: "C'est un grand manager, très intelligent, qui sait utiliser son pouvoir pour faire pression".
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José Mourinho et Arsène Wenger, je ne t'aime pas, moi non plus.
Crédit: Eurosport
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Maintenant, je suis le Happy One
11. José est toujours José, mais il est content
Quand ? Le 10 juin 2013
La touche spéciale : José Mourinho vient de resigner à Chelsea, six ans après avoir quitté Stamford Bridge. Lors de cette première conférence de presse de sa deuxième vie londonienne, il fait écho à sa propre phrase qui, neuf années auparavant, avait contribué à faire de lui l'idole de la presse britannique via sa tirade sur le "Special One". Une façon de boucler la boucle.
La suite de notre Top, mardi 8 avril à l'occasion du match retour !
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