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Dortmund - Real Madrid (2-0) : A Dortmund la victoire, mais au Real la qualification en demi-finales

François-Xavier Rallet

Mis à jour 09/04/2014 à 01:19 GMT+2

Vainqueur 3-0 à l'aller, le Real Madrid est allé chercher une qualification en demi-finales de Ligue des champions dans la douleur à Dortmund. Le Borussia lui a mené la vie dure, mais n'a marqué que deux buts par l'intermédiaire de Marco Reus. Insuffisant pour renverser l'équipe d'Ancelotti, présente dans le dernier carré pour la quatrième fois de suite.

Ligue des champions 2014 Real Madrid Bale Dortmund

Crédit: AFP

Pour la quatrième année consécutive, le Real Madrid jouera une demi-finale de Ligue des champions. Six jours après leur large victoire à Santiago-Bernabeu (3-0), les Merengue, sans Cristiano Ronaldo, se sont inclinés à Dortmund (2-0) mais sont parvenus à sauver l’essentiel. Grâce notamment à Iker Casillas qui a sauvé la Maison blanche à plusieurs reprises en seconde période.
Eliminés par les Allemands l’an dernier juste avant la finale, les Madrilènes ont donc pris leur revanche. Mais que ce fut compliqué. Trois crans en-dessous des Espagnols il y a une semaine, le Borussia savait qu’il lui fallait inventer quelque chose sur sa pelouse. Méconnaissable, coupable d’errements défensifs à répétition, sans créativité offensive, le Real a souffert, tremblé, plié.

Les ratés de Mkhitaryan

A la pause, l’enfer lui était promis. A ce moment-là, les hommes de Carlo Ancelotti n'accusaient plus qu'un but d'avance. La faute à l’intenable Marco Reus, auteur d’un doublé en treize minutes (24e et 37e) et d’une première période de haute volée. La faute aussi à une glissade et un raté sur un penalty généreux d’Angel Di Maria juste après le premier quart d’heure de jeu. Un échec qui a permis aux Allemands de croire un peu plus à un improbable exploit.
Mieux en place en seconde période, le Real Madrid est parvenu à s’en sortir. Il doit son salut à son gardien, Iker Casillas, impérial sur sa ligne en fin de partie pour sa 80e en Ligue des champions. Mais également à une réussite en berne de Henrikh Mkhitaryan. Coupable d’avoir raté l’immanquable à la 19e minute, l’Arménien n’a pas profité d’une ouverture en or de Reus juste après l’heure de jeu (65e) pour envoyer son équipe en prolongation. Pour le Real, même s'il a frôlé la correctionnelle, le constat est implacable : la fameuse Decima reste à portée.
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