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Ligue des champions, Arsenal-Bayern 0-2 : Mesut Özil n'y arrive plus

Alexis Toledano

Mis à jour 20/02/2014 à 13:02 GMT+1

Mesut Özil n'a été que l'ombre de lui-même face au Bayern en huitièmes de finale de Ligue des champions (0-2). Maladroit sur penalty, l'Allemand est en train de devenir un poids pour les Gunners.

Mesut Ozil, Arsenal - Bayern, penalty, 2014, Ligue des champions

Crédit: AFP

Son début de saison impressionnant avait eu tôt fait de faire oublier, ou du moins de justifier, les 50 millions déboursés par Arsenal pour l'acquérir. Mais ce mercredi, en 8e de finale aller de Ligue des champions, Mesut Özil a coûté très cher aux Gunners. En ratant le penalty qu'il a lui-même provoqué contre le Bayern (8e), l'Allemand a sérieusement hypothéqué les chances de qualification des siens, finalement défaits 0-2 à l'Emirates.
Lui imputer la seule responsabilité de la défaite serait bien sûr injustifié. Si Neuer avait eu l'idée de plonger de l'autre côté, l'ex-Madrilène aurait peut-être même été célébré en héros. Sauf que son échec a cette fois beaucoup plus de conséquences que celui face à l'OM en poules (victoire 2-0) et ne fait qu'accentuer la faiblesse de sa prestation.

Invisible en attaque, transparent en défense

Il a beau squatter les sommets du classement des meilleurs passeurs de Premier League depuis son arrivée en Angleterre (8), depuis plusieurs semaines, Özil n'y est plus. Et la main ferme du portier bavarois sur son tir au but ne fait que cruellement mettre en lumière ce constat : le numéro 10 n'apporte plus grand-chose au jeu des Gunners. Au contraire. Visiblement sonné par son raté à 11,50 mètres, il est totalement sorti du match, qu'il a traversé comme un fantôme avec un travail défensif indigne des efforts de ses partenaires, réduits à dix dès la 37e minute.
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Arsenal's Mesut Ozil after missing a penalty against Bayern Munich in the Champions League (AFP)

Crédit: AFP

Au vu de sa prestation (15 passes réussies sur 25 tentées, tout juste 52% réussite), Arsène Wenger aurait clairement mieux fait de le sacrifier lui plutôt que Santi Cazorla pour faire rentrer Fabianski après le rouge de Szczesny. Plus tard, c'est Oxlade-Chamberlain (74e) qui est sorti du terrain pour être remplacé par Rosicky, à la grande surprise de l'Emirates, qui avait déjà condamné Ozil. Mais Wenger a expliqué ensuite qu'Oxlade-Chamberlain était blessé et avait dû demander à sortir à la pause.
Condamnés à l'exploit à l'Allianz Arena au retour (11 mars), les Londoniens auront en tout cas besoin de l'Özil de l'automne pour espérer se qualifier. Avec celui du match aller, leurs chances de qualification, déjà infimes (2%), seraient tout simplement de 0%.
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