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PSG-Chelsea (3-1) : Plus d'Ibra ? Heureusement pour le PSG, il y a Cavani

Vincent Bregevin

Mis à jour 03/04/2014 à 19:12 GMT+2

Le PSG a perdu Zlatan Ibrahimovic au pire moment de la saison. C'est maintenant que le transfert record d'Edinson Cavani prend tout son sens pour Paris.

Edinson Cavani lors de Lorient-PSG, le 21/03/2014

Crédit: Panoramic

Quel club n'envierait pas le PSG. Mercredi soir, le club de la capitale a battu un cador européen, Chelsea (3-1), en dépit d'un match des plus quelconques de sa star, Zlatan Ibrahimovic. Pire, l'attaquant suédois n'a pas pu terminer la rencontre en raison d'une blessure musculaire qui devrait le tenir éloigné des terrains pendant plusieurs semaines. Perdre son avant-centre au mois d'avril, c'est un coup extrêmement dur pour n'importe quel club dans la dernière ligne droite de la saison. Mais Paris a mis de gros moyens l'été dernier pour s'éviter ce genre de désagréments. Et quand Ibra n'est plus là, il lui reste encore l'une des pointes les plus redoutables de la planète en la personne d'Edinson Cavani.
Jusqu'ici, les 64 millions d'euros dépensés pour le transfert de l'Uruguayen pouvaient éventuellement paraître excessifs. Pas sur la qualité du joueur, mais plutôt par rapport son utilisation. Recruté pour évoluer dans l'axe au sein d'un 4-4-2, schéma utilisé par Carlo Ancelotti l'an dernier, El Matador a été le grand perdant du remaniement tactique opéré par Laurent Blanc en début de saison. Avec le passage au 4-3-3, il a été contraint de s'exiler sur le côté droit. Un poste qu'il occupe régulièrement en sélection, mais dans un système différent, et où son efficacité reste beaucoup moins nette que dans l'axe. Même si sa combativité et la qualité de ses appels, dans une configuration où Zlatan Ibrahimovic décroche régulièrement pour lui laisser l'axe, en font quand même un élément performant.
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Ibrahimovic Cavani PSG-Lyon 2013/2014

Crédit: Panoramic

Mais on est loin, très loin, du Cavani de Naples. Le contexte de jeu y était nettement plus favorable pour l'Uruguayen. Il y évoluait en tant qu'avant-centre, son poste de prédilection, au sein d'une équipe qui pratiquait un jeu plus direct, correspondant davantage à ses qualités. Dans cette configuration, Cavani a affiché des statistiques dignes de celles de Zlatan Ibrahimovic : 26 buts en 35 matches de Serie A en 2010/2011, 23 buts en 35 matches en en 2011/2012, et 29 buts en 34 matches la saison passée. Un total qui lui a permis d'être sacré meilleur buteur du championnat italien et de succéder ainsi à… Zlatan Ibrahimovic, auteur de 28 buts la saison précédente avec l'AC Milan avant de s'engager avec le PSG. Quant Paris perd un ancien meilleur buteur de Serie A, il peut le remplacer par un autre. Un luxe.
"Des responsabilités, j'en avais déjà avant"
En l'absence du Suédois, Cavani va retrouver un poste qui lui convient davantage. Et plus de responsabilités. Car la perte de Zlatan Ibrahimovic est extrêmement préjudiciable pour le PSG. Le Suédois, avec 40 buts toutes compétitions confondues cette saison, est le meilleur buteur d'Europe derrière Cristiano Ronaldo. L'Uruguayen est conscient de l'étendue de la tâche qui lui sera confiée. Il est prêt à relever le défi. "C'est grave pour notre équipe parce que tout le monde sait ce que représente Ibra pour notre équipe, reconnaissait-il après la victoire face à Chelsea. Mais bon on doit continuer à avancer. Des responsabilités j'en avais déjà avant. Je dois toujours faire en sorte d'apporter le meilleur de moi-même".
C'est le moment ou jamais. Car les échéances qui attendent le PSG d'ici la fin de la saison nécessitent un buteur de classe mondiale. Un joueur comme Cavani, même si son rendement du moment ne l'indique pas. Sa prestation en demi-teinte face à Chelsea a confirmé la tendance. Depuis son retour de blessure à la fin du mois de février, l'Uruguayen n'a pas retrouvé son efficacité de la première moitié de saison. Après avoir inscrit 20 buts en 24 matches toutes compétitions confondues entre le début du mois d'août et la fin du mois de janvier, El Matador a dû se contenter d'une réalisation en six matches depuis qu'il est sorti de l'infirmerie. Une période délicate dont il devra sortir au plus vite pour redevenir l'insatiable goleador qu'il était à Naples. Car Paris a plus que jamais besoin de ce joueur pour lequel il a déboursé le montant le plus important de son histoire. Son destin, cette saison, en dépend.
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