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Zenit - Dortmund (2-4) : Le Borussia revient, lui aussi, avec un large succès

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 25/02/2014 à 23:28 GMT+1

Le Borussia Dortmund a ramené une large victoire de son déplacement au Zenit Saint-Pétersbourg (2-4), en 8es de finale aller de la Ligue des champions. Comme le Bayern, le Barça, l'Atlético et le PSG, le club allemand, finaliste de l'épreuve la saison dernière, a déjà pris une belle option sur les quarts.

Borussia Dortmund

Crédit: Reuters

La Ligue des champions réveille les grands joueurs. Humilié ce week-end (3-0) à Hambourg - pourtant 17e de Bundesliga -, le Borussia Dortmund a réagi de la meilleure des manières ce mardi. Les Schwarz-Gelben se sont imposés (2-4)) sur le terrain du Zénit Saint-Pétersbourg, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Les joueurs de Jürgen Klopp ont retrouvé en première période leur qualité de jeu, notamment sur le plan offensif comme l’ont illustré les buts inscrits par Mkhitaryan (4e), Reus (5e) et Lewandowski (61e, 71e). Mais tout n’a pas été parfait pour Dortmund, à l’image de sa défense, coupable sur les buts de Shatov (57e) et de Hulk (69e s.p) qui ont deux fois réduit le score en seconde période pour le Zénit. Ce succès à l’extérieur – le cinquième en cinq rencontres lors de ces huitièmes -, assure (presque) déjà la qualification du Borussia pour les quarts de finale.
Tout s’est finalement joué en deux minutes. Alors que l’on s’attendait à voir une équipe de Dortmund timide après la claque reçue ce week-end, le Borussia a démarré la rencontre pied au plancher. A peine cinq minutes de jeu et les Allemands menaient déjà 2-0. Après l’ouverture du score quelque peu heureuse de Mkhitaryan (0-1, 4e) – qui a profité d’un contre favorable, Marco Reus a jeté un froid sur le stade Petrovskiy en doublant la mise (0-2, 5e), à l’issue d’une combinaison à trois avec Mkhitaryan et Lewandowski. Ce genre d’action - dont raffolait le Borussia la saison passée, a été le symbole d’une attaque de Dortmund retrouvée en Russie, à l’image d’un Lewandowski de haut niveau. Comme toujours intéressant dans sa conservation de ballon dos au but, le Polonais a également su être efficace en seconde période (1-3, 61e, 2-4, 71e) malgré deux occasions manquées (18e, 48e). Le futur joueur du Bayern a encore répondu présent en Ligue des champions, lui qui a marqué désormais six buts en sept matchs européens cette saison.

La défense du Borussia a tout de suite cédé

Tout le contraire en quelque sorte de la défense des Schwarz-Gelben. Pas inquiétés en première mi-temps par une équipe du Zenit, il est vraie, inoffensive, les joueurs défensifs ont ensuite montré après la pause que les problèmes récurrents de Dortmund étaient loin d’être résolus. Jusque-là solide à défaut d’être rassurante, la défense du Borussia a cédé dès la première incursion du Saint-Pétersbourg en seconde période. A la suite d’une (nouvelle) erreur de Sokratis, Salomon Rondon –hors-jeu sur cette action – a éliminé Weidenfeller mais sa frappe s’est écrasée sur le poteau. Heureusement pour le Zénit, le ballon est revenu sur Shatov qui, lui, ne s’est pas manqué (1-2, 58e).
Un but qui était largement évitable pour les Allemands, comme celui de Hulk, onze minutes plus tard (2-3, 69e). Seul au milieu de cinq joueurs de Dortmund, Faizyulin est parvenu à obtenir un penalty – certes plus que généreux, profitant de la passivité soudaine de la défense allemande. Heureux pour le Borussia, son attaque était, plus réveillée ce mardi que ces derniers temps. Mais pour rêver d’une autre finale de Ligue des champions, Dortmund devra rectifier le tir en défense. Et vite.
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