Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Accrocher le Barça à son tableau de chasse, il n'y a pas plus difficile... mais le PSG sait faire

Maxime Dupuis

Mis à jour 15/04/2015 à 08:20 GMT+2

Le PSG a déjà battu le FC Barcelone cette saison. C'était lors du premier tour de la Ligue des champions. Les Parisiens avaient réussi un match XXL au Parc (3-2). Ils peuvent s'en inspirer sur de nombreux points. Mais pas tous…

Toute la rage de Marquinhos (PSG) face au Barça

Crédit: AFP

Mercredi soir, le Paris Saint-Germain retrouve le FC Barcelone pour un quart de finale en forme de remake. Remake d'il y a deux ans, quand le PSG était passé à deux doigts d'un immense exploit (2-2, 1-1). Remake également, et surtout, d'un duel qui a déjà opposé les deux clubs au premier tour de la Ligue des champions cette saison. Une victoire parisienne au Parc (3-2), un succès barcelonais au Camp Nou (3-1).
Si la seconde rencontre a compté dans l'attribution des places 1 et 2 et poussé le PSG vers un huitième de finale épique face à Chelsea, les deux équipes étaient déjà assurées de passer l'hiver au chaud. Elles ont pu s'exprimer dans un confort relatif. La première partie, disputée dès la 2e journée, n'avait certes pas le goût d'un quart de finale ni même d'une confrontation à élimination directe mais, dans l'engagement, dans le défi proposé et sur le plan émotionnel, c'est de ce match aller que le PSG doit tirer les enseignements pour ses retrouvailles avec les Blaugrana qui, à l'époque, marchaient sur l’eau et n'avaient pas encore pris un seul but toutes compétitions confondues. "Ce match peut permettre de montrer aux joueurs ce qu'il faut faire ou éviter de faire", a d'ailleurs confié Laurent Blanc, mardi en conférence de presse.
Nasser Al-Khelaïfi avait alors parlé de "la plus belle victoire de (sa) vie". Certains avaient (un peu abusivement) classé cette rencontre dans les plus grandes de l'histoire du football français. C'était avant Chelsea, qui a, depuis, un peu repoussé cette soirée automnale aux oubliettes. Pourtant, c'est le moment opportun de s'en souvenir.
La composition de PSG - Barcelone (2e journée de Ligue des champions, 30 septembre)
La compo de PSG - Barça lors de la 2e journée de C1
Voici à quoi devrait ressembler Paris mercredi soir
Onze probable PSG face au Barça
David Luiz avait été très bon et buteur. Mais le Brésilien, intégré dans le groupe à la surprise générale, laissera sa place à Thiago Silva. Devant, Lucas devrait aussi céder la sienne à Lavezzi. Le grand chantier, il est au milieu. Avec les absences de Verratti (suspendu) et celle de Thiago Motta (blessé), Cabaye sera aligné en sentinelle, avec Rabiot à sa droite.
Ce sont ces hommes qui vont devoir répondre à l'équation barcelonaise. En s'appuyant sur ce qui avait marché au Parc. Et améliorer le reste.

Le milieu aura encore et toujours la clé

Le match aller avait été celui d'une résurrection : celle d'un PSG décevant en L1 mais aussi et surtout celle de Thiago Motta, qui avait sorti le grand jeu et remis ses habits de lumière. Marco Verratti, aussi, avait brillé et même marqué son premier but avec le PSG. Comment ? De la tête. Blaise Matuidi ? Il avait mis Ivan Rakitic sous l'éteignoir. Souci pour le quart aller : de ces trois hommes, il n'en restera qu'un.
Comment faire mercredi ? Différemment. Avec Yohan Cabaye et Adrien Rabiot car le PSG n'a pas le choix. Les deux hommes vont devoir sortir le match de l'année pour se mettre au niveau d'un tel rendez-vous. D'autant que la clé se situera dans leur secteur : le cœur du jeu. Et nulle part ailleurs. Blaise Matuidi a retrouvé ses poumons à Marseille. Ça tombe bien.

Du cœur, des tripes et plus que ça

Il y a des choses qui ne se lisent pas sur les feuilles de match. Et qui ne se décident pas en claquant des doigts. Mais la victoire du PSG à l'aller avait aussi et surtout été celle de l'orgueil, de l'envie et de la résilience. Paris y avait mis du cœur. Une image symbolise parfaitement cela : la rage de Marquinhos après un retour gagnant sur Jordi Alba. Le Brésilien, magistral ce soir-là, avait donné le ton. On n'en attend pas moins mercredi. De toute manière, sans ces ingrédients, le PSG n'y arrivera pas. On ne surmonte pas un tel obstacle sans ses tripes.
Comment faire mercredi ? Le plus naturellement du monde. Un quart de finale de Ligue des champions suffit à mobiliser les énergies et décupler l'envie. Aucun souci sur ce plan.
picture

Motta, Matuidi et Messi pendant PSG - Barcelone

Crédit: Eurosport

Cette fois, il faudra enrayer les armes catalanes (si possible…)

Il y a un problème que le PSG n'a pas réglé lors de la précédente confrontation entre les deux clubs au Parc. Et qui, lors des tours éliminatoires, peut vite se révéler rédhibitoire. Paris avait été grand, ses défenseurs aussi, mais le PSG avait pris deux buts contre un FC Barcelone qui, il faut le rappeler, marque toujours ou presque en Ligue des champions et ailleurs. Ses six derniers matches de C1, le Barça les a conclus avec 2,5 buts en moyenne. Pour faire simple : ne pas encaisser de but face à l'armada et la science offensive catalanes ressemble à une mission impossible. Un coup d'éclat, une action collective, un ballon perdu : tout est bon pour Messi et compagnie.
Comment faire mercredi ? Espérer un grand Marquinhos, un énorme Thiago Silva, un gigantesque Van der Wiel, un monumental Mawxell et un colossal Sirigu. Et prier. Car face au talent d'une telle armée offensive, quels que soient les schémas et plans de jeu, il ne reste que ça.

Toujours pas de Zlatan ? Pas de problème

Se passer d'un joueur qui a marqué 10 buts en 5 matches, ce n'est pas une mince affaire. Surtout quand celui-ci s'appelle Zlatan Ibrahimovic. Les mauvaises langues diront que, de toute manière, son influence décroit quand la pente européenne se raidit… Quoi qu'il en soit, Ibra n'est pas disponible car suspendu et il va falloir faire avec. Ou plutôt sans. Et Paris s'en sort généralement bien sans le Suédois. Ce fut le cas lors de la confrontation du 30 septembre. A Chelsea, aussi après la trentième minute. Paris avait marqué trois fois contre le Barça et à deux reprises contre les Blues. Exclusivement par des défenseurs ou des milieux de terrain, et 4 fois sur 5 sur coups de pied arrêtés. 
Comment faire mercredi ? Laisser à Pastore la liberté dont il avait bénéficié lors du premier match. Et éviter, comme il y a deux ans, de le plaquer sur le côté gauche. Espérer aussi que Cavani, qui avait été l'un des rares Parisiens décevants en septembre, soit plus inspiré. Depuis, il a relevé le gant en inscrivant 4 des 5 derniers buts du PSG au Parc en C1.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité