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Après Ajax-PSG (1-1), notre antisèche : Et maintenant, le PSG ronronne aussi en Ligue des champions

Vincent Bregevin

Mis à jour 18/09/2014 à 08:32 GMT+2

Tenu en échec par l'Ajax (1-1), le PSG a été loin d'afficher son meilleur niveau à Amsterdam. Comme en Ligue 1. Mais c'était la Ligue des champions. Notre antisèche.

Zlatan Ibrahimovic, Marco Verratti et Blaise Matuidi, déçus après la performance du PSG face à l'Ajax.

Crédit: Panoramic

Le jeu : L'Ajax a su hausser le niveau, pas le PSG

Le PSG a été trop suffisant face à l'Ajax. Sa supériorité technique devait lui faciliter le match, mais Paris n'a pas su l'afficher sur la durée à l'Amsterdam Arena.  Si elle a maîtrisé le ballon en première période, l'équipe de Laurent Blanc n'en a cependant pas fait grand-chose, avec cette difficulté récurrente à hausser le rythme à l'approche de la zone de vérité. C'est surtout parce que l'Ajax a n'a pas mis l'intensité suffisante, et commis des erreurs défensives indignes de ce niveau, que le PSG a pu donner l'impression de contrôler les débats dans les 45 premières minutes.
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Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani

Crédit: AFP

La physionomie du match a changé après la pause. L'Ajax a haussé le niveau en intensifiant son pressing, tout en commettant encore quelques erreurs de défense que le PSG n'a pas exploitées, par manque de réalisme. Paris a payé cette inefficacité en se faisant rejoindre sur un coup de pied arrêté. Une égalisation qui a totalement déréglé l'équipe de Blanc. Désorganisés à la récupération du ballon, incapables d'enchaîner les passes, coupables d'erreurs techniques inhabituelles, les Parisiens sont passés tout près de la correctionnelle. Ils n'auraient eu à s'en prendre qu'à eux-mêmes. 

Les joueurs : Ibra, retour manqué

Le retour de Zlatan Ibrahimovic à Amsterdam était attendu. Face à son ancienne équipe de l'Ajax, l'attaquant du PSG n'a cependant pas réussi à peser sur la rencontre, même s'il est impliqué sur le but d'Edinson Cavani, efficace et travailleur. Lucas a toujours ce problème de ne pas savoir finir les actions aussi bien qu'il les commence. Marco Verratti a réussi une belle première période avant de s'éteindre ensuite. En manque de rythme, Blaise Matuidi a lui aussi eu du mal en seconde période. Auteur de quelques sauvetages bien sentis, Marquinhos a en revanche été convaincant. David Luiz aussi.
A l'Ajax, Jasper Cillessen a rattrapé quelques errements de ses défenseurs. Mais pas la toile de Nicolai Boilesen, qui a n'a pas eu son apport offensif habituel. Thulani Serero a signé une belle prestation au milieu grâce à son activité et sa vivacité, mais c'est surtout l'entrée réussie de Niki Zimling à la pause qui a fait du bien à l'entrejeu néerlandais. Si Kolbeinn Sightorsson a été décevant à la pointe de l'attaque, Lucas Andersen a montré un potentiel intéressant à gauche, et Lasse Schöne, décisif, a affiché ses qualités, pas seulement sur coups de pied arrêtés.
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Zlatan Ibrahimovic face à l'Ajax.

Crédit: AFP

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Lucas, toujours la même histoire

46e minute : Le coup d'envoi de la seconde période vient à peine d'être donné. Tout juste entré en jeu, Niki Zimling adresse une passe risquée plein axe à Niklas Moisander. Le défenseur finlandais manque son contrôle et se fait prendre le ballon par Lucas, qui file seul vers le but de Jasper Cillessen. Le Brésilien voit Zlatan Ibrahimovic sur sa gauche, tergiverse un peu, et finit par tenter un tir croisé qui manque le cadre. Un manque de réalisme récurrent chez Lucas.

La stat : 20

Entre l'Ajax et le Danemark, c'est une longue et belle histoire d'amour. Face au PSG, l'équipe néerlandaise alignait un joueur danois en Ligue des champions pour la 20e fois consécutive. Lasse Schöne s'est chargé de célébrer l'événement comme il se doit.

Le tweet qui nous a fait sourire

Il y a du travail…

La question : Le PSG a-t-il été à son niveau réel face à l'Ajax ?

La scène européenne est censée donner un surcroît de motivation que le PSG n'affiche pas toujours en L1. A Amsterdam, Paris n'a pourtant pas donné une autre image que celle qu'il renvoie en championnat. Sa prestation n'a pas été si éloignée du niveau affiché face à Reims (2-2), Evian (0-0) et Rennes samedi dernier (1-1). Sa maîtrise a été toute relative, et son animation offensive, très limitée, parait toujours aussi bancale. En fin de match, le PSG a été carrément inquiétant, et un éventuel creux physique n'est pas forcément la seule explication à sa baisse de régime.
Il ne fallait pas négliger l'Ajax Amsterdam, un club qui a la culture de l'Europe. Mais qui est loin de son lustre d'antan. Sur le papier, l'écart de niveau avec le PSG est considérable, à tous les niveaux. Mais ça ne s'est pas vu sur le terrain. Ce qui pose forcément la question de la valeur réelle de l'équipe de Laurent Blanc. Elle ne peut vraisemblablement que faire mieux. Ce serait préférable. Car le Barça est un tout autre client que l'Ajax. Il ne se privera pas de sanctionner plus durement les errements que le PSG a connus à Amsterdam.
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Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, lors du match face à l'Ajax.

Crédit: AFP

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