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Après PSG-Ajax (3-1) : A croire que le PSG garde le meilleur pour le Barça

Martin Mosnier

Mis à jour 26/11/2014 à 00:38 GMT+1

La victoire de Paris face à l'Ajax (3-1) n'a pas masqué les errements parisiens durant 75 minutes. Une fois encore, le PSG a gentiment ronronné en Ligue des champions et il a failli le payer. Pendant ce temps-là, le Barça corrigeait Nicosie (0-4)… Notre antisèche.

Edinson Cavani (PSG), précieux face à l'Ajax

Crédit: Panoramic

Le jeu : Paris dominé

Paris n'avait pas toutes ses forces vives et, comme très souvent cette saison, il n'a pas plané sur la rencontre. Le score est plutôt flatteur pour des Parisiens sans génie. Gêné par un pressing très haut de l'Ajax, Paris a eu sans cesse le souci de ressortir le ballon proprement. Mais il n'a pas su accélérer le jeu. Appliqués mais pas assez tranchants et mobiles, les hommes de Laurent Blanc ne se sont montrés dangereux qu'en contre.
Il faut dire qu'ils ont laissé sciemment l'initiative du jeu aux Néerlandais (52% de possession pour  l'Ajax) pour mieux plonger dans leur dos. Le plan n'a pas fonctionné avant le dernier quart d'heure. Après l'ouverture du score, le PSG est tombé dans un ronron sans ambition. Et il a fallu une claque, l'égalisation d'Amsterdam, pour sortir les Parisiens de leur torpeur. Attention, à Barcelone, la fessée pourrait être plus cinglante en cas de coma prolongé.
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Adrien Rabiot (PSG), bousculé face à l'Ajax

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Heureusement, Cavani s'occupe de tout

Où en serait le PSG en Ligue des champions cette saison sans Edinson Cavani ? L'Uruguayen a inscrit ses quatrième et cinquième buts en cinq matches de C1. Critiqué depuis août, Cavani est pourtant l'homme de la situation en Ligue des champions. Ibrahimovic a vécu un match contrasté. Il est encore emprunté et à la recherche de son meilleur niveau. Mais il est à l'origine de l'ouverture du score et a fait basculer le match sur un enchainement divin.
Longtemps souverain, David Luiz est trop court sur l'égalisation de l'Ajax. Adrien Rabiot est lui aussi coupable d'avoir lâché le marquage de Klassen, le buteur néerlandais. Les nombreuses fautes techniques de Matuidi témoignent qu'il n'est pas dans la forme de sa vie. Javier Pastore a encore régalé le Parc, il lui reste à être plus décisif.

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Schöne aurait pu enfoncer les Parisiens

Dix minutes après l'égalisation de l'Ajax, les Néerlandais ont l'occasion d'enfoncer le clou. Une faute de Chantôme à 20 mètres du but de Sirigu leur offre une opportunité en or. Lasse Schöne a le hold-up au bout du pied. Son ballon contourne à merveille le but parisien… mais ne redescend pas et file au-dessus du cadre. Sur l'action qui suit Ibrahimovic réveille le Parc des Princes. L'Ajax a laissé filer sa chance.

La décla : De Boer y croyait

On prend encore deux buts qui sont beaucoup trop stupides, alors que je pense qu'on pouvait et qu'on devait gagner ce match. Il y a des buts qui ne devraient jamais arriver. Sur le but de Zlatan (Ibrahimovic), le défenseur ne doit jamais le laisser se retourner. Je pense que si le PSG joue comme ça contre une équipe comme Barcelone, ils auront des difficultés.

La stat : Blanc, coach en or.

Laurent Blanc enchaine. Sur le banc de Bordeaux puis du Paris, l'ancien défenseur de l'équipe de France a remporté 67,7% de ses matches en Ligue des champions. C'est énorme. Aucun entraineur, qui a disputé au moins vingt matches en C1, n'a fait mieux.   
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Laurent Blanc (PSG) face à l'Ajax

Crédit: Panoramic

La question : Paris a-t-il été plus convaincant que lors de ses dernières sorties en C1 ?

Non. Bonne nouvelle, Paris sait souffrir. Ce n'est pas nouveau, c'est même le principal motif de satisfaction pour Laurent Blanc depuis le début de saison. Mais les doubles confrontations face à l'Ajax (1-1, 3-1) et l'Apoel Nicosie (0-1, 1-0) ont toutes accouché des mêmes analyses. Les mauvaises habitudes parisiennes ont la vie dure. Ce mardi encore, Laurent Blanc a constaté que l'Ajax a "mieux joué" mais le PSG s'est montrée "plus efficace".
Les absences de Thiago Motta et Marco Verratti n'excusent pas tout. L'animation offensive est trop souvent timide et a un mal fou à se créer des espaces. Hormis la belle ouverture du score de Cavani, Paris doit son succès à un exploit individuel d'Ibrahimovic et à un cadeau inespéré de l'Ajax (passe en retrait mal assurée) sur le dernier but. La défense, elle, a été piégée sur la seule situation dangereuse de l'Ajax Amsterdam.
Le 10 décembre, au Camp Nou, ce sera une autre paire de manches. L'Ajax est une équipe appliquée et joueuse. Le Barça, une équipe efficace et talentueuse qui vient d'en coller quatre à Nicosie. Les mêmes errements parisiens seront plus durement sanctionnés et Paris ne pourra pas se permettre de papillonner durant 75 minutes.  A l'aller, Paris avait su se mettre à la hauteur de l'évènement, comme face à l'OM en championnat. Le PSG est une équipe de grand rendez-vous depuis le début de saison. Il faudra en faire de même en Catalogne car Barcelone est beaucoup moins docile que l'Ajax.
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Zlatan Ibrahimovic (PSG), irrité face à l'Ajax

Crédit: Panoramic

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