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Barça-Juve (3-1) - L'antisèche : L'Europe parle à nouveau catalan, et c'est parti pour durer

Vincent Bregevin

Mis à jour 07/06/2015 à 00:51 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS – Vainqueur de la Ligue des champions face à la Juventus (3-1), le FC Barcelone a affiché sa supériorité en Europe cette saison. Ce pourrait bien n'être qu’un début. Notre antisèche.

Messi, Neymar et Suarez posent avec la Ligue des champions

Crédit: Panoramic

Le jeu : Le Barça sait tout faire

La Juve a pris des risques pour contrarier Barcelone, et encore davantage après l'ouverture du score précoce du Barça. Les Italiens ont exercé un pressing très haut pour perturber la relance courte de la défense des Catalans. Des risques gagnants dans un premier temps, car ils lui ont permis d'égaliser à l'entame d'une seconde période où le Barça a eu du mal à contrôler la possession. Mais l'équipe de Luis Enrique a d'autres cordes à son arc. Elle l'a prouvé en tenant sous la pression de la Vieille Dame, avant de la crucifier en inscrivant deux buts sur des contre-attaques. Oui, ce Barça sait tout faire. Et il le fait bien.
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Neymar marque face à la Juventus

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Iniesta, un artiste ne meurt jamais

Comme son équipe, Andres Iniesta a souffert en seconde période. Mais auparavant, "Don Andres" avait livré un récital, à l'image de sa passe décisive sur le but d'Ivan Rakitic. Lionel Messi n'a pas marqué, mais il a fait la différence sur les deux premiers buts barcelonais. La défense catalane a tenu malgré une prestation sans relief de Javier Mascherano, en difficulté face à Alvaro Morata. L'avant-centre de la Juve a brillé au-delà de son but avec un travail remarquable au pressing. Il a été bien aidé par un Claudio Marchisio omniprésent dans l'entrejeu. Arturo Vidal l'a été aussi, mais dans le mauvais sens. Nerveux, brouillon, le Chilien a été le maillon faible turinois.

Ce qui aurait pu tout changer

A ce niveau, les matches se jouent souvent sur des détails. Celui qui a certainement fait la différence a eu lieu à la 68e minute avec un contact litigieux dans la surface catalane entre Paul Pogba et Dani Alves. M. Çakir a probablement pris la bonne décision en n'accordant pas de penalty au Français. D'autres arbitres auraient peut-être sifflé, et offert à la Juve l'opportunité de passer devant. Pas le Turc, et le match a basculé dans l'autre sens. Car sur le contre, Barcelone a profité de la désorganisation dans le repli turinois pour reprendre un avantage définitif au score. 
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Suarez célèbre son but en finale de la Ligue des champions

Crédit: AFP

La stat : 4

Un chiffre qui fait le bonheur du Barça, et le malheur de la Juve. Avec son succès à Berlin, le FC Barcelone a en effet remporté ses quatre dernières finales en Ligue des champions. Tout l'inverse de la Juventus. Les Turinois avaient déjà perdu leurs trois dernières finales dans cette compétition. La malédiction s'est confirmée en Allemagne, où la Vieille Dame a buté sur la dernière marche pour la quatrième fois consécutive.

Le tweet quand même flatteur pour Patrice Evra

 La décla : Marc-André ter Stegen (gardien du FC Barcelone)

Ce que représente ce titre? Je n'en ai aucune idée et je m'en fous.

La question : Le doublé peut-il échapper au Barça ?

Le FC Barcelone connaît déjà son challenge de la saison prochaine : devenir le premier club à conserver son trophée en C1 depuis l'AC Milan en 1990. Un objectif très ambitieux. Mais ce Barça a tout pour l'atteindre. Son expérience, déjà, avec ce quatrième titre de champion d'Europe en dix ans. La force de l'habitude est une arme du club catalan, et cela s'est senti dans les moments clés de ce match face à une Juventus qui n'avait plus figuré à ce stade de l'épreuve depuis 2003.
Il y a aussi le style de ce Barça. La formation de Luis Enrique n'est pas qu'une machine à posséder le ballon comme l'était celle de Josep Guardiola. Elle sait aussi défendre, attendre son heure et frapper au moment où ça fait le plus mal. C'est probablement cet instinct de tueur qui lui a fait défaut depuis son dernier sacre de champion d'Europe en 2011 face à Manchester United. C'est certainement ce qui lui a permis de faire la différence cette saison. Lors du match aller face au Bayern (3-0) en demi-finale, et contre la Juve en finale.
Surtout, ce Barça a peut-être la meilleure ligne d'attaque de l'histoire. Ce trio Messi-Suarez-Neymar est inégalable, à l'image de ses statistiques cette saison. Au-delà de la solidité défensive de Barcelone et de sa supériorité collective et technique, la qualité de sa triplette d'attaquants est son arme fatale, celle dont la concurrence ne dispose pas. Intouchables sur le marché des transferts, ces trois hommes devraient rester en Catalogne pendant encore plusieurs années. Et faire le bonheur d'un Barça qui semble en mesure de rester un bon moment sur le toit de l'Europe.
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