L'Atlético Madrid et le Real Madrid se neutralisent (0-0), tout se jouera à Bernabeu

Pas de vainqueur dans le derby madrilène en quart de finale aller de la Ligue des champions entre le Real et l'Atlético (0-0). Ce n'est que partie remise. Les deux équipes se sont livrées un combat intense pendant 90 minutes mais personne n'a trouvé le chemin des filets. Jan Oblak, le gardien des Colchoneros, y est pour beaucoup. Le Slovène a tout repoussé durant une première période largement dominée par les Merengue. L'Atlético a eu quelques situations chaudes en fin de match. Suite et fin dans 8 jours (22 avril) à Santiago Bernabeu.

Le Real peut avoir quelques regrets. Malgré son écrasante domination durant les 45 premières minutes, l'équipe de Carlo Ancelotti est tombée sur un os nommé Oblak. Pas souvent utilisé cette saison (12 matches toutes compétitions confondues), l'ancien gardien du Benfica a été phénoménal. Un mur. Six arrêts décisifs dans le premier acte (4e, 9e, 31e, 35e, 40e, 42e) devant James, Modric et Bale.

Le Gallois a d'ailleurs gâché une énorme munition dès l'entame en perdant un duel contre le dernier rempart des Colchoneros (4e). L'ancien joueur de Tottenham a pourtant été percutant dans le jeu. Ses nombreuses combinaisons avec Carvajal côté droit ont posé beaucoup de soucis à une équipe de l'Atlético qui a multiplié les fautes.

Pas assez agressifs dans un premier temps, les Colchoneros, invaincus face à la Maison Blanche depuis 7 matches toutes compétitions confondues, ont retrouvé plus de mordant dans une seconde période bien plus équilibrée sur le plan tactique. Les joueurs de Simeone ont coupé les lignes de transmission, réduisant ainsi l'influence de Kroos, James et Modric dans le cœur du jeu. Les débats ont été virils et parfois pas très corrects. Mandzukic (qui a terminé en sang), Ramos, Carvajal et Raul Garcia avaient sorti la boite à claques. Des coups, de la tension et des échauffourées... rien d'étonnant pour un derby madrilène. Marcelo et Mario Suarez seront d'ailleurs suspendus pour le match retour.

L'entrée de Fernando Torres en fin de rencontre aurait pu tout changer (87e et 88e). La frappe de Mandzukic, repoussée in extremis par Arbeloa, aussi (90e). La défense du Real a tenu le choc jusqu'au bout malgré la pression constante des Colchoneros. Les deux équipes ne se plaindront pas du nul, elles ne s'en satisferont pas non plus. La bataille, très indécise, est loin d'être terminée.