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Ligue des champions, Arsenal - Monaco (1-3) : l'ASM s'impose à l'Emirates en 8es de finale aller

Geoffrey Steines

Mis à jour 26/02/2015 à 00:55 GMT+1

Malgré une équipe remaniée, Monaco a créé la sensation mercredi en s'imposant à l'Emirates Stadium face à Arsenal (1-3) en 8es de finale aller.

Dimitar Berbatov (Monaco) face à Arsenal

Crédit: AFP

L’enfer était promis à l’AS Monaco, elle a finalement un pied au paradis. Avec une équipe largement remaniée, la faute aux blessures et à la suspension de Jérémy Toulalan, le club de la Principauté a réalisé un joli coup mercredi. Il a pris une belle option sur la qualification pour les quarts de la Ligue des champions en s’imposant sur la pelouse d’Arsenal en huitième de finale aller (1-3). Geoffrey Kondogbia (38e), Dimitar Berbatov (53e) et Yannick Ferreira-Carrasco (90e+4) ont donné un succès logique au vice-champion de France, supérieur aux Gunners dans tous les compartiments du jeu. Le but d’Alex Oxlade-Chamberlain (90e+1) est une bien maigre consolation pour les Londoniens. Toujours invaincus cette saison en C1, les Monégasques aborderont le match retour, programmé le 17 mars à Louis-II, en position de force.
Les joueurs de Leonardo Jardim se présentaient pourtant à l’Emirates Stadium avec un onze diminué. Outre Toulalan, Andrea Raggi, Ricardo Carvalho et Tiémoué Bakayoko manquaient à l’appel sur blessure. Incertains, Ferreira-Carrasco et Laywin Kurzawa débutaient eux sur le banc. Des défections à répétition qui faisaient craindre le pire. Mais après avoir laissé passer la tempête durant les dix premières minutes, les partenaires d’Aymen Abdennour ont globalement maîtrisé leur sujet. Et quand ils étaient battus, ils ont été sauvés par l'incroyable maladresse adverse. Olivier Giroud a vendangé tout ce qu’il a pu (six tirs, aucun cadré) et Monaco a bénéficié du soupçon de réussite qui fait les belles histoires. Comme lorsque Theo Walcott a contré involontairement la frappe de Danny Welbeck vers un but vide (64e).
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Geoffrey Kondogbia (Monaco ) face à Arsenal

Crédit: Panoramic

Giroud a tout raté

Mais l’ASM n’a vraiment pas volé sa victoire. Elle a pris confiance au fil de la première période, jusqu’à l’ouverture du score de Kondogbia, bien aidé par la déviation involontaire de Per Mertesacker pour prendre David Opsina à contre-pied sur sa frappe de 25 mètres (0-1, 38e). Justement récompensés de leur application et de leur abnégation, les Monégasques ont de nouveau frappé après la pause. Symbole de cette détermination, Fabinho s’est arraché pour lancer Anthony Martial pour un deux-contre-un. L’ancien Lyonnais a parfaitement fixé Laurent Koscielny avant de décaler Berbatov, qui a fusillé Ospina à bout portant (0-2, 53e).
L’ASM est passée ensuite tout près de mettre K.-O les Londoniens. Mais Martial a buté sur Ospina (61e) et Joao Moutinho a failli planter le but de l’année dans un angle impossible (62e). Monaco a finalement attendu les arrêts de jeu pour inscrire le troisième but, celui qui le rapproche des quarts. D’un contre meurtrier, encore un, Ferreira-Carrasco (1-3, 90e+4) a répondu à la réduction du score d’Oxlade-Chamberlain quelques instants plus tôt (1-2, 90e+1). Un but qui donne une ampleur méritée au succès de l’ASM, tant elle a rendu une copie cohérente en terre anglaise. Tout le contraire d’un Arsenal bien triste. Le sourire est du côté du Rocher ce mercredi. Il a toutes les chances d’y être encore dans trois semaines.
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La joie de Ferreira-Carrasco (Monaco) face à Arsenal

Crédit: Panoramic

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