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Ligue des champions, Monaco - Juve : Les 5 raisons pour lesquelles les Bianconeri vont se qualifier

Alessandro Pitzus

Mis à jour 22/04/2015 à 09:28 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Après s'être incliné face à la Juve à l'aller (0-1), Monaco ne parviendra pas à inverser la tendance mercredi soir malgré un retard qui ne semble pas insurmontable. Voici pourquoi.

Carlos Tevez, Fabinho et Geoffrey Kondogbia lors de Juventus-Monaco.

Crédit: Panoramic

1. Monaco est moins à l'aise à domicile

L'ASM est meilleure à l'extérieur qu'à domicile. C'est une réalité indéniable. Le huitième de finale face à Arsenal en est l'exemple parfait. A l'Emirates Stadium, les hommes de Leonardo Jardim avaient livré un match exceptionnel en inscrivant trois buts à la surprise générale (3-1). Face à la Juve, à Turin, les joueurs de la Principauté ont tenu la dragée haute aux Italiens pendant toute la première période avant de rendre les armes (0-1). Monaco est un adversaire de taille à l'extérieur, beaucoup moins à domicile. Pourtant, le bilan de l'ASM sur la scène européenne à Louis-II n'est pas catastrophique (2 victoires, 1 nul et 1 défaite), loin de là, mais ce ne sont que des chiffres. Il y a aussi la manière. Et ce n'est pas flamboyant. Au retour contre les Gunners (0-2), les Monégasques ont frôlé la catastrophe. En phase de groupes, ils ont alterné miracle (Leverkusen), match sans saveur (Benfica) et efficacité minimale (Zenit). L'ASM n'a pas de repères, ni de match référence sur le Rocher et c'est ce qui risque de causer sa perte.
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Alexis Sanchez et Arsenal ont tout tenté face à Monaco

Crédit: AFP

2. L'ASM va devoir faire le jeu...

C'est la grande énigme monégasque. Avec un but de retard, la formation de Leonardo Jardim sera obligée de prendre le jeu à son compte à un moment ou à un autre. L'ASM est-elle capable de le faire ? Pour l'instant, la réponse est non. Le club de la Principauté a toujours évolué de la même façon en Ligue des champions (et aussi en L1) depuis le début de la saison. A savoir, avec un système de jeu défensif, un bloc compact et une possession de balle laissée à l'adversaire. L'ASM ne pourra pas reproduire cette tactique mercredi soir sinon elle prendra la porte. Pour Monaco, il ne s'agit plus de défendre, de se contenter de contrer ou de tout miser sur les coups de pied arrêtés, les Monégasques doivent attaquer. La Juve ne va pas prendre l'initiative, sauf si elle y est contrainte par le scénario de la rencontre. Il faudra faire le jeu pour ça. Jardim a des armes offensives à faire valoir mais modifier sa philosophie aussi brutalement ne donne aucune garantie de réussite. Le saut dans l'inconnu peut s'avérer dangereux. Changer est une chose, en avoir l'envie et les moyens en sont une autre.

3. Avec un but marqué à l'aller, la Juve ne se relâchera pas

Pour certaines équipes et notamment italiennes (AC Milan et Inter), gagner le match aller un peu trop largement n'est pas forcément synonyme de qualification. En ayant marqué un seul petit but à domicile, la Juve ne peut pas se permettre de venir à Louis-II les mains dans les poches. Un mal pour un bien. Les Italiens ne vont pas gérer. Ce serait inconscient et ils le savent. Massimiliano Allegri l'a répété plusieurs fois cette semaine : la Vieille Dame a pris une option, pas la grosse tête. L'entraineur toscan entretient une forme de pression sur son groupe. Un moyen de maintenir les joueurs en éveille face à un éventuel danger. Les Bianconeri sont confiants mais ils restent vigilants. Arsenal avait pris Monaco d'un peu trop haut, les Turinois ne feront pas la même erreur. Encore moins après le match aller.

4. Jouer en contre, les Bianconeri adorent ça

La grande force de la Juve : c'est sa polyvalence. Défendre, attaquer, conserver le ballon, le triple champion d'Italie en titre s'adapte à toutes les situations, comme son coach. Les Bianconeri peuvent prendre des initiatives mais ce n'est pas le style qu'ils préconisent. Leur préférence ? Jouer en contre. Endormir l'adversaire avant de le mettre en pièces. Dernier exemple en date ce week-end face à la Lazio. Les Romains ont dominé mais ils se sont quand même inclinés (2-0). La faute à deux éclairs turinois ou plutôt deux coups de poignard fatals. Offensivement avec Tevez et Morata en pointe, la Juve est devenue chirurgicale. La moindre erreur se paye cash.
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Alvaro Morata avec Arturo Vidal - Juventus - 2015

Crédit: AFP

5. Parce que Buffon est un mur

Gianluigi Buffon est comme le bon vin : il se bonifie avec le temps. L'indémodable gardien de la Vieille Dame (37 ans) s'est montré décisif à l'aller contre Monaco, comme souvent lorsque son équipe a besoin de lui. Des parades et des interventions qui ont remis de l'ordre dans la maison turinoise lors des moments délicats. Le capitaine turinois est plus qu'un capitaine, c'est un guide spirituel pour la Juve. Un ange gardien. Son aura et son expérience ne sont pas négligeables surtout quand sa défense centrale commence à montrer des signes de fragilité. En plus d'être un formidable dernier rempart, Buffon est un meneur d'hommes hors du commun et charismatique. Une donnée qui aura son importance à l'heure de valider une place dans le dernier carré.
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