Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ligue des champions : Passer avec deux buts, c’est possible pour l’ASM et ça peut mener très loin

Lucile Alard

Mis à jour 09/12/2014 à 12:50 GMT+1

A une journée de la fin des qualifications de la C1, l’ASM est en ballottage très favorable pour atteindre les huitièmes. Elle pourrait même passer avec seulement deux buts inscrits. Ce serait unique dans l’histoire de la compétition mais pas forcément handicapant pour l’avenir.

Danijel Subasic et Andrea Raggi se félicitent après la victoire de Monaco à Leverkusen.

Crédit: Panoramic

Deux buts marqués et une qualification pour les huitièmes en vue. L’AS Monaco donne une leçon de pragmatisme et de réalisme à ses concurrents de la Ligue des champions. Deuxièmes de leur groupe, derrière le Bayer Leverkusen, les Monégasques peuvent même se contenter d’assurer un service minimum jusqu’au bout s'ils continuent d'avoir une défense de fer (un seul but encaissé). Un 0-0 face au Zenit ce mardi (20h45) leur suffira pour passer la phase de groupes et accompagner l’autre club français, le PSG, dans les matches à confrontation directe.
Si le statu quo perdure, l’ASM sera un cas unique dans l’histoire récente de la C1. Lors des onze dernières années, sur 88 équipes, aucune n’a réussi à se qualifier avec moins de trois buts. L’ASM innoverait en validant son ticket pour les huitièmes avec deux réalisations au compteur, sur un troisième et dernier 0-0. Comme un pied de nez à la compétition, la plus relevée du continent. Et le plus étonnant c’est qu’une telle qualification n’est en rien rédhibitoire pour le futur parcours de l’ASM.

Villarreal : un parcours minimaliste et une demie

Prenez Villerreal. Lors de la saison 2005-2006, les Espagnols enchainent trois matches nuls contre Manchester United (0-0), le LOSC (0-0) et Benfica (1-1). Deux buts pour deux victoires et un nul plus tard, ils valident leur ticket pour les huitièmes avec un total historiquement bas de trois buts inscrits. Satisfaction supplémentaire, Villarreal termine premier de son groupe, avec deux points d’avance sur les Portugais dans une des poules les plus ennuyeuses de la compétition. En tout et pour tout, les quatre équipes n’ont marqué que douze fois lors des… douze matchs qu’elles ont joués.
Mais ce parcours minimaliste en poule n’empêche pas l’équipe dirigée alors par Manuel Pellegrini d’être la grosse surprise de la compétition. La bonne étoile qui l’accompagne en phase de groupes semble même la suivre dans les tours suivants. Face aux Glasgow Rangers, elle se qualifie grâce aux buts inscrits à l’extérieur (2-2, 1-1). Face à l’Inter Milan, elle passe grâce… à un total de buts inscrits à l’extérieur supérieur (2-1, 1-0). Elle s’incline avec les honneurs face à Arsenal en demi-finale (1-0, 0-0). Le très bon exemple pour Monaco.
picture

La détresse de Riquelme lors d'Arsenal-Villarreal en 2006

Crédit: Panoramic

Premier avec un 0-0, c'est aussi possible

Les autres cas qui pourraient se rapprocher de celui de l’AS Monaco (si elle se qualifie) sont un peu moins rares sans pour autant courir les stades européens. Sur les onze dernières années, quatre équipes ont vu les huitièmes après une campagne du premier tour conclue avec quatre réalisations : l’Olympiakos en 2009-2010, le PSV Eindhoven en 2005-2006, le FC Porto en 2004-2005 et l’AC Milan en 2003-2004. L’exploit le plus impressionnant vient du FC Porto. Avant les deux dernières journées, les Portugais ont mis un but et trainent à la dernière place du groupe avec un point. Deux victoires, face au CSKA (1-0) puis Chelsea (2-1), les hissent à la deuxième place.
Les lendemains de ces clubs sont plus difficiles que celui de Villarreal. L’unique survivant aux huitièmes s’appelle l’AC Milan, qui était aussi le seul à avoir fini premier de son groupe. Les Italiens sont même tout près de passer en demie après une victoire (4-1) face au Deportivo La Corogne mais ils sont balayés en Espagne (4-0). L’AC Milan et Villarreal, des scénarios pour lesquels Monaco signeraient sans doute. Surtout que comme eux, il a encore des possibilités de finir premier du groupe. Un 0-0, cumulé à une défaite du Bayer par exemple. Pour être économe, jusqu’au bout.
picture

Dimitar Berbatov (AS Monaco) face à Lars Bender (Bayer 04 Leverkusen) - 2014-2015

Crédit: Panoramic

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité