Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Après la performance décevante d'Ibrahimovic, Blanc n'a "pas d'autre choix que d'être optimiste"

Glenn Ceillier

Mis à jour 22/10/2015 à 14:56 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS – Zlatan Ibrahimovic a encore déçu face à un cador européen, mercredi contre le Real Madrid. Le Suédois n’a pas pesé et a même ralenti le jeu. En conférence de presse, Laurent Blanc a étonné en expliquant n'avoir "pas d'autre choix que d'être optimiste" pour le Suédois.

Zlatan Ibrahimovic est-il encore l'attaquant qu'il faut au PSG pour faire la différence en C1 ?

Crédit: AFP

Sa percée la plus efficace a été en zone mixte. Quand il a snobé la presse française. Le visage fermé, il n’a pas daigné s’arrêter pour répondre aux journalistes. Voilà qui en dit long sur sa soirée au Parc des Princes, conclue par un nul sans grande saveur pour les Parisiens (0-0). L’inverse aurait de toute manière été surprenant. Car Zlatan Ibrahimovic n’avait aucune raison de changer son comportement et d’avoir le sourire après ce nouveau match manqué face à un cador européen.

Ibra a ralenti l’animation parisienne

Mercredi, Ibra a fait du Ibra. Enfin, du Ibrahimovic des grandes soirées européennes. Celles où il a pris l’habitude de ne pas justifier toute l’attente qui pèse sur ses épaules depuis son arrivée dans la capitale française. Face au Real Madrid, l'attaquant suédois n’a guère été tranchant. Il n’est pas été le seul bien sûr. Angel Di Maria a été tout aussi décevant pour son premier vrai choc avec le PSG. Edinson Cavani a également brillé par sa transparence. Mais avec Ibrahimovic, ça devient un peu trop fréquent pour ne pas en parler. Encore une fois.
Comme à son habitude, il a décroché à l’envi. Délaissant le front de l’attaque parisienne. Il a voulu être le créateur, le relais apte à fluidifier l’animation offensive parisienne. Au final, il a fait tout l’inverse. Il a ralenti le jeu et n’a pas su apporter cette vitesse dans les transmissions qui a tant manqué au PSG pour déséquilibrer le bloc madrilène. Sa performance laisse beaucoup de questions en suspens. Car s’il reste au-dessus du lot en L1 où il empile les buts en marchant (6 en 6 matches), la donne est bien différente en C1 quand les défenses se montrent plus hermétiques.
picture

Zlatan Ibrahimovic est-il encore l'attaquant qu'il faut au PSG pour faire la différence en C1 ?

Crédit: AFP

Le drôle d'argumentaire de Blanc

D’autres questions vont se poser dans les prochains jours. Elles seront liées à la conférence de presse de Laurent Blanc. Interrogé sur la capacité de sa star à retrouver son meilleur niveau du haut de ses 34 ans, l’entraîneur parisien a surpris en sortant un argumentaire inhabituel. Avec une pointe d’impuissance : "Il faut toujours être optimiste, c'est mon rôle, car l'effectif ne va pas évoluer dans l'année, donc, il faut être optimiste avec les garçons qu'on a à disposition", a lancé Blanc avant d’enchaîner : "Je n'ai pas le choix, il faut faire en sorte, que ce soit pour Zlatan ou un autre joueur, que tous les joueurs soient dans la meilleure des formes".
On a connu des manières plus convaincantes de soutenir un joueur. Surtout quand on parle de la star de l’équipe. Mais, Blanc ne semble aussi pas prêt de retirer la confiance qu’il a en son joueur vedette : "C’est vrai j'ai le choix de ne pas le faire débuter. Ou lui donner 15 jours de repos. Mais de le faire travailler aussi, et jouer. Pour qu'il retrouve son meilleur niveau pour les matches à venir et ceux cruciaux". Ibra appréciera cependant peut-être moyennement cette défense de son entraîneur. Il aurait sûrement voulu qu’elle soit aussi solide que celle l’arrière-garde du Real, qui a déjà empoisonné sa soirée. Mais ce mercredi, les défenses, ce n’était pas son truc.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité