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Barrage aller (3-1) : Lésé d’un penalty évident à Valence, Monaco en appelle à l’arbitrage vidéo

Geoffrey Steines

Mis à jour 20/08/2015 à 10:53 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Le penalty évident oublié à Monaco mercredi contre Valence en barrage aller (3-1) a relancé le débat sur l’arbitrage vidéo. Vadim Vasilyev se positionne clairement en faveur de sa mise en place, tandis que Leonardo Jardim estime que la France doit être respectée comme les autres pays sur la scène européenne.

Leonardo Jardim lors de la défaite de Monaco à Valence en barrage aller de Ligue des champions

Crédit: AFP

C’est l’action qui fait couler beaucoup d’encre depuis mercredi soir. Et elle le fera encore plus si Monaco ne parvient pas à renverser Valence la semaine prochaine. A la 73e minute de son déplacement à Mestalla en barrage aller de la Ligue des champions mercredi (3-1), l’ASM aurait clairement dû bénéficier d’un penalty. Javi Fuego a commis une faute évidente sur Anthony Martial, sous les yeux de l’arbitre de la surface. Et pourtant, un simple corner a été accordé aux Monégasques. Ils auraient alors pu revenir à 2-2. Au coup de sifflet final, ils accusent finalement deux buts de retard avant la deuxième manche.
Une différence de taille, surtout dans une double confrontation de cette importance, avec tous les enjeux inhérents à une qualification pour la phase de groupes de la C1. Après le match, Vadim Vasilyev a fait part de sa frustration. Pour le vice-président de l’ASM, il est clair que l’arbitrage à cinq n’a pas marqué des points mercredi.
Quand le penalty n'a pas été sifflé, avec le cinquième arbitre à un mètre de la faute, ça sert à quoi ? Le moment est venu, au XXIe siècle, de mettre en place l'arbitrage vidéo. Les enjeux sont très élevés. J'espère que l'arbitrage du match retour sera meilleur.
Sur un ton différent, sans revendiquer quoi que ce soit, Leonardo Jardim a lui aussi étalé sa déception en conférence de presse. Ce n’est pas la première fois que le technicien portugais de Monaco se sent lésé par l’arbitrage depuis son arrivée sur le Rocher.
Malheureusement, lors des quarts de finale l'an dernier, il y a eu beaucoup d'erreurs d'arbitrage (contre la Juventus, ndlr). Ce n'est pas positif pour Monaco ni pour la France. L'UEFA doit respecter la France comme les autres pays.
A six jours de la revanche, où elle devra remonter deux buts à Valence pour se frayer un chemin jusqu’à la phase de groupes, l’ASM ne veut pas baisser les bras. Elle veut croire que la roue tournera dans son sens sur la pelouse de Louis-II. "Il est clair qu'on n'a pas mérité de perdre, s’est désolé Vasilyev. Le foot n'est pas une science exacte, c'est aussi de la chance et on a été un peu malheureux ce soir." Mais les Monégasques n’ont pas abandonné l’espoir de retrouver le sourire d'ici mardi. Même si encore une fois, il faudra faire sans l’arbitrage vidéo.
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