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Blanc sur la défensive, des joueurs peu loquaces : ce que vous n'avez pas vu de PSG-Real

Glenn Ceillier

Mis à jour 22/10/2015 à 14:58 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Notre reporter au Parc des Princes pour PSG-Real Madrid vous explique le décalage entre ce que les caméras vous ont donné à voir et ce qu’il a vu. Entre la conférence de presse et la zone mixte, les déclarations ne résument pas tout. Il y a aussi des impressions et des visages qui en disent long.

Laurent Blanc lors de PSG - Real Madrid - 2015

Crédit: AFP

Les déclarations que vous avez lues

Des Parisiens frustrés mais pas totalement non plus. "Suis-je satisfait ? Non, car on n'a pas obtenu le résultat qu'on recherchait", résume Laurent Blanc. "C'est une déception. On aimerait bien marquer des buts à tous les matches", ajoute Serge Aurier. Dans la presse ce jeudi matin et sur notre site, Blanc et ses protégés l'ont reconnu : leur première mi-temps a été très loin de ce qu'ils escomptaient. Comment pouvait-il en faire autrement ? Les vagues offensives qu'ils avaient promises ont été inexistantes ! Le trio Ibrahimovic-Di Maria-Cavani a été aux abonnés absents.
La faute à des erreurs "techniques", selon Laurent Blanc notamment dans la "zone fatidique". Frustrés les Parisiens ? Un peu même s'ils ne sont aussi pas mécontents d'avoir "rivalisé" avec le Real Madrid car en défense, ils ont "été très bons"' d'après Blanc. "C'est un match référence de la part des deux défenses", confirme Serge Aurier. "On a vu deux équipes solides défensivement."

Ce que vous n'avez pas forcément vu

  • 1. Un Laurent Blanc sur la défensive
Ce match devait permettre de voir si le PSG est plus armé que jamais pour paver son chemin vers le dernier carré européen. Au final, Paris n'a convaincu personne face à ce Real amoindri. Il a raté l'occasion d'envoyer un message à l'Europe. Et quand on l'a fait remarquer à Laurent Blanc, l'entraîneur parisien n'a pas apprécié. "J'entends ça depuis la fin du match. Ça me fait réagir. Car je vais vous dire quelque chose : on a déjà des matches références. On a battu le FC Barcelone et Chelsea. Ça, je pense que les clubs européens l'ont compris".
Agacé, clairement remonté d'entendre ce genre de sortie et le regard noir, Blanc a d’ailleurs ressorti son argumentaire sur la montée en puissance du PSG version QSI. Et il demande encore du temps. "En quatre ans, être capable d’être là où on est, c’est très rapide. Quatre ans, ce n’est pas beaucoup, a expliqué l'entraîneur parisien. Oui, on a recruté des joueurs. Mais les autres clubs le font aussi. Grâce à nos moyens financiers, on est arrivé là. Maintenant, ça va prendre du temps pour aller plus haut. Mais si je me trompe, je serai ravi de me tromper".
Un discours que l'on a déjà entendu, souvent ressorti dans les moments délicats en Europe. Mais qui ne peut plus suffire aux dirigeants parisiens, bien décidés à voir Paris aller beaucoup plus haut cette saison en Europe.
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Zlatan Ibrahimovic lors de PSG-Real Madrid - 2015

Crédit: AFP

  • 2. Le manque d'entrain des joueurs parisiens en zone mixte
La "positive attitude" affichée devant les caméras de Canal + notamment ne s'est pas propagée bien longtemps. Après la douche et en zone mixte - cet espace où les joueurs s'arrêtent pour répondre aux journalistes -, ce n'était pas la soupe à la grimace. Mais pas loin. Si les Madrilènes ont défilé, Serge Aurier et Maxwell ont été les rares joueurs parisiens à s'arrêter pour répondre aux questions des radios et de la presse écrite. Les autres ne sont pas venus ou ont défilé sans un regard et sans répondre aux nombreuses sollicitations.

La leçon que j’en tire

Ce comportement des Parisiens en dit long sur le réel sentiment qui animait les champions de France à la fin de ce nul sans relief (0-0). Ibra n'a ainsi parlé qu'avec la presse suédoise avant de filer le visage fermé. Les autres ? On les cherche encore. Après leur déclaration de façade à la sortie de la pelouse, les Parisiens étaient bien conscients que ce match face au Real avait mis en lumière leurs limites. Et ça ne leur donnait pas forcément envie de s’étendre sur le sujet.
Cette rencontre laisse pourtant beaucoup de questions en suspens. Sur la complémentarité du trio offensif, la capacité des Parisiens à se mettre au niveau des plus grandes cylindrées du Vieux Continent ou encore la forme d'Ibrahimovic et son aptitude à répondre présent dans les grands rendez-vous européens. Mais ça, les Parisiens y reviendront plus tard. Dans l'intimité du vestiaire par exemple. De ces réponses dépendra leur capacité à passer un cap cette saison en Europe.
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