Derrière le PSG, c'est le vide intersidéral pour la L1 en Ligue des champions
Publié 25/11/2015 à 15:29 GMT+1
LIGUE DES CHAMPIONS - Hormis Monaco la saison passée, les clubs de Ligue 1 qui accompagnent le PSG en L1 sont abonnés aux dernières places de leur groupe. Paris masque la misère. A l'image cette année d'un OL très loin de ses objectifs.
C'est l'histoire d'une chute inexorable et sans fin. Celle du foot français qui n'en finit plus de dégringoler dans la hiérarchie européenne. Heureusement que le PSG est là pour sauver les apparences. Un arbre qui cache une forêt bien dégarnie. Lyon est le dernier représentant d'un championnat qui n'est plus à la hauteur. Voilà qui est hautement symbolique. L'ancien roi de France, incontournable acteur des 8es de finale de Ligue des champions entre 2003 et 2012, s'est montré jusqu'ici incapable de remporter le moindre match dans une poule à sa portée en 2015 et terminera bon dernier. Son déclassement au plus haut niveau européen est aussi celui du football français qui rame comme jamais derrière le PSG.
Depuis la mise sur orbite des Parisiens grâce à QSI en Ligue des champions, soit la saison 2012-2013, tous les clubs français qui les ont accompagnés ont terminé derniers de leur poule à l'exception notable de Monaco la saison passée. Ce qui donne dans le détail :
- Saison 2012-2013 : Lille dernier de son groupe avec 1 victoire et 5 défaites, devancé entre autres par le BATE Borisov
Montpellier dernier de son groupe avec aucune victoire, 2 nuls et 4 défaites, devancé entre autres par l'Olympiakos
- Saison 2013-2014 : Lyon éliminé lors des barrages face à la Real Sociedad
Marseille dernier de son groupe avec 0 point
- Saison 2014-2015 : Lille éliminé en barrages par Porto
Monaco éliminé en quart de finale par la Juventus
- Saison 2015-2016 : Monaco éliminé en barrages par Valence
Lyon dernier de son groupe devancé notamment par La Gantoise
6e au coefficient UEFA
L'ASM est l'exception qui confirme la règle mais son excellent parcours la saison passée ne reflète pas l'état général du gros des troupes en Ligue 1. Parce que Monaco est un modèle à part et parce que l'ASM tirait encore les bénéfices des investissements gigantesques de son propriétaire milliardaire, Dimitri Rybolovlev, durant l'été 2013. Pour le commun des mortels en L1, le constat est rude.
Aujourd'hui, difficile d'inclure la Ligue 1 parmi le top 5 des championnats européens. La France (48.249) pointe au 6e rang du coefficient UEFA derrière le Portugal (48.748) alors que le Sporting et le FC Porto sont en tête de leur groupe. La Russie (48.082), elle, est plus menaçante que jamais. Ce déclassement a plusieurs explications plus ou moins recevables : des moyens financiers incomparables avec bon nombre de voisins européens, une fiscalisation qui plombe les comptes des clubs français.
OL, OM, Montpellier, Lille : 1 victoire en 23 matches
Mais se concentrer sur le gouffre financier qui peut exister entre les cadors européens et la majorité des clubs français, c'est aussi se cacher derrière son petit doigt. Oui, le Zenit Saint-Pétersbourg a des moyens que ne possèdent pas Lyon grâce à Gazprom. Mais quid de La Gantoise ? Le parcours de l'OL, comme ceux de Montpellier, Lille et Marseille ces dernières années, est inexcusable et dépasse les questions de budget. Depuis 2012, ces quatre clubs de L1 ont disputé 23 rencontres de Ligue des champions pour une seule victoire. Quand un club de haut de tableau de L1 n'est pas capable de devancer l'Olympiakos, le BATE Borisov ou La Gantoise, c'est que le mal est beaucoup plus profond.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Télécharger
Scannez ici
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité