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Les 8 choses qu'il faut (aussi) retenir de la 1re journée de la Ligue des champions

Maxime Dupuis

Mis à jour 17/09/2015 à 12:53 GMT+2

Alessandro Florenzi roi de l'audace, Sergio Ramos roi du plongeon et une Angleterre "record" : voici, entre autres choses, ce qui a pu vous échapper lors de la première journée de la Ligue des champions, mais mérite tout votre attention.

La Ligue des champions

Crédit: Eurosport

Florenzi a été parfait et grand... jusqu'au bout

La star de la première journée s'appelle… Alessandro Florenzi. Parce que le Romain a probablement d'ores et déjà marqué le but de l'année en Ligue des champions. Le long de la ligne de touche, sur le côté droit, il ne s'est pas posé de question. Le temps de lever la tête, d'armer et c'était parti ! 55,50 mètres. Ter Stegen n'a pu que constater les débats. De A à Z, l'international italien a été parfait. Même au moment d'expliquer son coup de génie qui n'avait rien d'un coup de folie. "Je ne m'étais pas rendu compte d'où j'étais. Je ne pouvais pas la passer à Dzeko et je me suis dit 'au pire, il y a sortie de but'". Grande Alessandro.

A Barcelone, quelque chose a changé et c'est sur le maillot

Vous avez sans doute remarqué le nouveau maillot du FC Barcelone, mercredi. Le bleu vous a perturbé ? Oui ? Nous, un peu aussi. On a surtout remarqué que le Barça était entré dans un club très fermé : celui des formations qui ont le droit d'arborer un écusson avec le trophée de la Ligue des champions sur l'épaule. Pourquoi ? Parce que les Blaugrana ont désormais cinq C1 à leur palmarès. L'UEFA réserve cette coquetterie aux clubs sacrés à cinq reprises au moins ou ayant glané le trophée trois fois de suite. Le Real Madrid, l'AC Milan, Liverpool, le Bayern, l'Ajax et donc Barcelone font partie de cette caste.

Messi, c'est la "crise" !

Un triplé pour Ronaldo le mardi, un zéro pointé pour Messi le mercredi. On vous laisse vous étriper dans la zone des commentaires ci-dessous pour comparer les deux hommes et leurs performances. Nous, on va juste vous livrer une petite statistique : Lionel Messi n'a pas marqué depuis trois matches en Ligue des champions. Ni délivré la moindre passe décisive. C'est historique. Ou pas loin. Et pour cause : l'Argentin n'avait plus connu pareille "disette" depuis septembre 2004 (4 matches). Attendez quand même avant de tirer le signal d’alarme.

L'Angleterre bat (encore) des records

On ne va pas tirer de plans sur la comète. On aurait l'air bien malin si un club de Premier League allait au bout… Mais avouez que ça commence mal pour nous amis d'outre-Manche. Quatre matches, trois défaites. Manchester United a vécu une soirée noire à Eindhoven (2-1), City n'a pas beaucoup plus rigolé face à la Juventus Turin (1-2). Quant à Arsenal… pas mieux à Zagreb (2-1). Trois défaites lors d'une première journée, c'est un "record" lors de la dernière décennie pour l'Angleterre.

Et si c'était van Gaal le chat noir ?

Hector Moreno est devenu célèbre en Angleterre depuis mardi. C'est lui qui est à l'origine de la terrible blessure de Luke Shaw. Le Mexicain est venu s'excuser sur les réseaux sociaux après l'incident qui a occasionné une double fracture de la jambe à l'international anglais de Manchester United. Il est d'autant mieux placé pour comprendre la douleur de Shaw qu'il a connu une blessure du même acabit durant le Mondial 2014. Face aux Pays-Bas, en huitièmes de finale, il avait dû quitter ses partenaires, victime d'une... fracture du tibia. L'autre point commun entre les deux événements ? Louis van Gaal était au bord du terrain. Chat noir.
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Louis van Gaal

Crédit: Panoramic

Ramos, l'épaule et la piscine

Sergio Ramos s'est blessé à l'épaule mardi, face au Shakhtar Donetsk (4-0). Une luxation qui ne fait pas ses affaires. Ni celles du Real Madrid, évidemment. Comme s'est-il blessé ? Sur un tacle de Stepanenko. Le champion du monde et d'Europe aurait pu se faire mal un peu plus tôt dans la partie sur ce sublime plongeon qui a fait le tour du web. Son épaule s'en est bien sortie sur ce coup-là.

Thomas Müller, on en parle ?

Thomas Müller a un gros défaut : il n'a pas l'aura médiatique de Cristiano Ronaldo ou de Lionel Messi. Sinon, on parlerait (un peu) plus de lui. Et cela ne serait que justice. Mercredi au Pirée, il a inscrit deux nouveaux buts, ce qui porte son total à 11 en 7 matches toutes compétitions et équipes confondues. Ça ne vous rappelle personne ? Sa première réalisation est manifestement un centre mal ajusté qui est retombé là où il fallait. Et l'Allemand n'a pas cherché à noyer le poisson : "J'ai vu Lewy (Lewandowski) devant le but, je ne voulais pas tirer. J'ai eu un peu de chance." De la chance, du talent et de l'honnêteté. Et si Müller était parfait ?

Cocori-goals !

Hormis Olivier Giroud, expulsé, et Alexandre Lacazette, qui a manqué le penalty de la gagne face à La Gantoise, les autres attaquants français ont globalement passé de bonnes soirées en Ligue des champions. On pense à Karim Benzema (Real Madrid), Kevin Gameiro (FC Séville) et Antoine Griezmann (Atlético). Les trois "Espagnols" ont marqué et le dernier a même signé un doublé. Didier Deschamps peut être rassuré. Il a de la réserve.
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