Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ligue des champions - L'antisèche : On a perdu Monaco, mais pas l'espoir de les voir en C1

Ilyes Ramdani

Mis à jour 20/08/2015 à 01:13 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Battu à Valence (3-1) en barrage aller, Monaco a vu la phase de poules de la compétition s'éloigner. La faute à des maladresses, des errements et un arbitrage discutable. Au vu de ce qu'elle a montré collectivement, l'ASM a pourtant quelques espoirs à nourrir en vue du match retour. Notre antisèche.

Toulalan (Monaco) face à Valence, en août 2015

Crédit: Panoramic

Le jeu : La tactique était bonne mais, seule, elle suffit rarement

Face à Valence, Jardim a servi la spécialité du chef. Ce même plat, inlassablement baladé sur les pelouses européennes, avait permis à Monaco de se hisser en quarts de finale de la Ligue des champions la saison dernière. Il n'était pas plus illégitime aujourd'hui que l'an passé. Il a même globalement fonctionné.
Le 4-3-3, le bloc bas, le pressing coordonné, l'intelligence collective : tout cela a permis à l'ASM de livrer, sur le plan tactique, une rencontre cohérente. Mais ce plan de jeu a comme corollaire indispensable deux suppléments qui dépassent globalement le pouvoir de l'entraîneur : l'état de forme individuel et la réussite. Ce soir, Monaco a dû faire face aux absences, aux sautes de concentration, à la malchance de ses attaquants et aux erreurs de l'arbitre. C'était beaucoup trop.

Les joueurs : Martial a été bon… sauf dans l'axe

S'il fallait ressortir un duel dans ce match, ce serait celui entre Sofiane Feghouli et Elderson Echiejile. L'ailier valencian a fait passer au Nigérian une soirée cauchemardesque, en plus de l'avoir piégé sur le premier but. Dans son rôle de milieu de terrain, Fabinho s'est montré paresseux et trop peu tranchant au duel.
picture

Elderson Echiejile (Monaco) et Sofiane Feghouli (Valence)

Crédit: AFP

Anthony Martial a, lui, vécu deux soirées : inoffensif et maladroit dans l'axe, il a été dangereux à chaque fois qu'il est parti de plus loin (des couloirs, notamment). Il n'a pas été aidé par un Mathew Ryan excellent dans les buts de Valence. Au milieu de terrain, Mario Pasalic a souffert, malgré son but, de la comparaison avec Enzo Perez, aussi élégant que besogneux.

Ce qui aurait pu tout changer : La présence de Kurzawa

Il aurait été tentant, sinon facile, d'évoquer ici le penalty qu'aurait dû accorder l’arbitre à Monaco. Nous avons préféré retenir l'absence de Layvin Kurzawa, autrement plus handicapante pour l'ASM. Sa puissance au duel et ses qualités offensives auraient probablement fait passer une autre soirée à la formation de Leonardo Jardim.

La stat : 3

Comme le nombre de tirs cadrés par Valence. Signe que, pour son premier match officiel de la saison, le club Ché s'est contenté de saisir les perches tendues par son adversaire.
picture

Valence célèbre le deuxième but

Crédit: AFP

Le tweet drôle mais plein d'amertume

La décla : Jérémy Toulalan

L'année dernière, on avait moins d'occasions mais on les mettait. A nous de corriger ça pour se qualifier. Il y a la place, bien sûr. Tout est possible.

La question : L'ASM a-t-elle tiré un trait sur la Ligue des champions ?

S'incliner 3-1 à l'aller d'une double confrontation, il y a mieux pour se rassurer. Les statistiques n'y aident pas franchement, d'ailleurs : Valence n'a perdu qu'une fois dans son histoire avec une telle configuration, et Monaco n'est pas parvenu à renverser la tendance la seule fois où l'occasion s'est présentée. Enterrer l'ASM au soir de cette défaite serait pourtant bien hâtif, et probablement maladroit.
D'abord parce que Monaco a des ressources, à commencer par un banc de touche plutôt bien fourni mercredi (El Shaarawy, Bahlouli, Dirar, Carrillo…). Ensuite parce que Valence n'a rien prouvé qui puisse faire croire à son adversaire qu'une victoire par deux buts d'écart était inatteignable.
Alors, certes, il faudra à Monaco bien plus d'envie et d'efficacité que sur la pelouse du Mestalla. Mais cette équipe a, inscrite au plus profond d'elle-même, une capacité à renverser les situations dont elle serait bien inspirée de se souvenir mardi prochain à Louis-II. Une fois n'est pas coutume, c'est elle qui aura l'obligation de faire le jeu, de garder le ballon, de se projeter vers l'avant. Un simple coup d'oeil à son effectif suffit à s'en convaincre : Monaco en a (largement) les moyens.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité