L'avenir de Blanc passe par Bernabeu, le PSG rêve de Guardiola et Wenger

Laurent Blanc joue-t-il une partie de son avenir à Santiago-Bernabeu ? C'est ce que croit savoir le quotidien L'Equipe, ce lundi. En fin de contrat en juin 2016 avec le club de la capitale, le technicien français serait entré dans une phase de test, en terme de management et de gestion des grands rendez-vous, aux yeux du board parisien.

Oui, c'est bien le souhait de l'ancien sélectionneur des Bleus. Arrivé à la tête du Paris Saint-Germain à l'été 2013, Laurent Blanc effectue sa dernière année de contrat. Selon L'Equipe, les dirigeants qataris du club et le président Nasser al-Khelaïfi, seraient globalement satisfaits de son travail depuis son arrivée.

Pour le moment, aucun mouvement d'ampleur n'a été engagé pour une prolongation de contrat. Seules des rencontres entre l'agent de Blanc, Jean-Pierre Bernès, et les dirigeants parisiens se sont produites. Rien de réellement concret pour le moment.

Egalement. Eliminé en quart de finale de la Ligue des champions en 2014 et 2015, par Chelsea et le FC Barcelone, le technicien parisien n'a pas encore permis au triple champion de France en titre de passer un cap en Ligue des champions, que ce soit en matière de résultat brut et au niveau des intentions et de l'attitude.

Il y a bien eu ce succès face au Barça lors de la phase de poules de l'édition 2014/2015 (3-2), il y a une année de cela, et cette qualification héroïque pour les quarts de finale acquise lors de la prolongation du match retour face à Chelsea (1-1, 2-2) il y a huit mois de cela. Deux résultats qui ont indéniablement renforcé le bilan de Blanc en C1. Mais le PSG n'a pas effectué de bis repetita au Parc face à un Real bien amoindri par les blessures, il y a quinze jours (0-0). Le match retour en Espagne constituera le premier grand test de sa saison, pour le moment très bonne (leader de la Ligue 1, invaincu toutes compétitions confondues et vainqueur du Trophée des Champions). Le PSG jouera surtout à Madrid, mardi soir, la première place de la poule A et un possible huitième de finale retour au Parc, si le club se qualifie pour la phase à élimination directe. Déjà déterminant.

Toujours selon les informations de L'Equipe, certains cadres ne seraient pas contents du travail tactique proposé par l'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux. Pour lui permettre d'y parvenir, et d'avoir une meilleure marge de manoeuvre, les dirigeants du club ont renforcé l'équipe cet été (arrivées d'Angel Di Maria, Benjamin Stambouli, Kevin Trapp, Layvin Kurzawa).

Si Laurent Blanc venait à ne pas prolonger l'aventure avec le PSG, un successeur devra être sorti de la poche lors des prochains mois par les actionnaires du club. Deux pistes sont évoquées par L'Equipe : Pep Guardiola, également en fin de contrat en juin 2016 avec le Bayern Munich, ainsi qu'Arsène Wenger, le manager d'Arsenal, dont le nom gravite avec insistance depuis plusieurs années. Leurs philosophies de jeu en feraient des candidats idéaux. Mais les faire venir à paris sera une affaire bien compliquée.

La piste menant à José Mourinho, toujours technicien de Chelsea à l'heure actuelle, ne serait, elle, pas une priorité pour les dirigeants parisiens. Les mauvaises relations entretenues par le "Special One" avec David Luiz, sans oublier les possibles recrues Cristiano Ronaldo, voire Eden Hazard, ne feraient pas de lui un remplaçant de choix. En terme de philosophie de jeu également : la possession de balle, et une certaine idée d'un football productif et consistant seraient toujours la clé de voûte du projet parisien. Tout commence donc à Madrid.