Ligue des champions (Phase de groupes) - Même en C1, le PSG a de la marge

Tranquille comme Paris. Deux semaines après une victoire dans un fauteuil face à Malmö (2-0) pour son entrée en lice en Ligue des champions, le PSG a appliqué la même recette ce mercredi en Ukraine face au Shakhtar Donetsk (0-3). Un succès qui permet au PSG de coller aux basques du Real Madrid, tombeur de Malmö (2-0), en attendant le choc entre les deux leaders du groupe A dans trois semaines au Parc des Princes.

Comme face à Malmö, la victoire parisienne s'est dessinée très tôt. Cette fois, c'est Serge Aurier, sur un centre de Maxwell, qui a ouvert le boulevard à son équipe (7e). Seize minutes plus tard, c'est David Luiz d'un réflexe heureux sur corner qui a définitivement scellé la victoire (23e) au cœur du temps fort parisien. Trente minutes d'une très grande qualité où le PSG a fait preuve d'un remarquable degré d'implication. A l'image d'un Serge Aurier merveilleux et qui s'est démultiplié ce mercredi. Srna a involontairement clos la marque d’un csc sur un duel avec Zlatan Ibrahimovic en toute fin de match (90e).

Si l'arrière droit n'a jamais desserré l'étreinte, ce ne fut pas le cas de ses partenaires. Certes, comme face à Malmö là-encore, les occasions se sont multipliées pour les Parisiens. Mais ils ont tardé à enfoncer le clou. Complètement oubliés par la défense ukrainienne, Di Maria (28e, 58e), peu inspiré ce mercredi, et Cavani (22e) ont mal géré trois duels face à Pyatov. En seconde période, c'est même le Shakhtar qui s'est montré plus saignant dans le jeu.

Sans une grande maladresse de Teixeira devant le but, les Ukrainiens auraient pu reprendre espoir (43e, 79e, 80e, 89e). Jamais cette saison, le PSG n'avait concédé autant d'occasions, mais il n'a pas tremblé pour autant. S'il a eu tendance à ronronner autour de l'heure de jeu et en fin de match, sa marge est telle qu'il peut se le permettre sans se mettre en péril. Même la pression exercée sur le but de Trapp dans les dix dernières minutes n'a pas assombri l'ensemble. Comme en Ligue 1, Paris domine son sujet avec quelques classes d'écart avec ce que lui propose la C1 jusqu'ici. Ce sera fatalement différent face au Real. Et quelque chose nous dit que le PSG haussera encore un peu plus le ton.