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Lyon : un réveil, une victoire et... des regrets

Martin Mosnier

Mis à jour 09/12/2015 à 22:59 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Lyon s'est imposé ce mercredi sur la pelouse de Valence (0-2) lors de son dernier match de Ligue des champions. Un succès vain, puisque l'OL termine dernier de son groupe, et qui donnera des regrets à des Lyonnais séduisants.

Maxwel Cornet, buteur de l'OL sur la pelouse de Valence

Crédit: Panoramic

Il aura fallu attendre leur dernière sortie sans enjeu pour voir les Lyonnais décrocher leur première victoire de la saison en Ligue des champions. Et sur la pelouse de Valence s'il vous plait (0-2) grâce à Cornet (37e) et Lacazette (76e). Un succès qui ne souffre d'aucune contestation tant l'OL a maîtrisé son sujet face à des Espagnols brouillons. Ces trois points sont vains pour Lyon qui termine bon dernier de sa poule. Pour Valence en revanche, cette défaite est synonyme d'élimination et il lui faudra ferrailler en Ligue Europa. Dans l'autre match du groupe, La Gantoise a pris le meilleur sur le Zenit Saint-Pétersbourg (2-1) pour décrocher une qualification inattendue.
Bien sûr, cet épilogue est un baume apaisant pour des Lyonnais qui n'avaient plus gagné le moindre match depuis la claque infligée aux Verts le 8 novembre (3-0). Mais il laisse aussi un goût rance dans la bouche, celui de l'inachevé. Sûr qu'après leur brillante démonstration du soir, ils rumineront ce penalty raté par Lacazette sur la pelouse de La Gantoise (1-1) pour leur entrée en lice ou cette cruelle défaite à Gerland face à ce même FC Valence (0-1).
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Santi Mina (Valence) face Maxime Gonalons (Lyon)

Crédit: AFP

Brillant Cornet

Pour tenter de retrouver la lumière, Hubert Fournier, plus menacé que jamais avant le coup d'envoi, avait décidé de revoir ses plans en débutant en 4-3-3 avec Clément Grenier dans le rôle du milieu gauche. A l'image du jeune Gone, l'OL s'est facilement adapté à son nouveau système de jeu. Il a surtout pu compter sur un Maxwel Cornet incandescent. Intenable durant 90 minutes, l'avant-centre de 19 ans a surtout ouvert la marque d'une frappe à l'angle de la surface qui a filé dans la lucarne opposée de Domenech (37e). Brillant.
Jusqu'ici, le portier de Valence avait tout sorti : une tentative de Cornet (11e), une frappe de Darder, une reprise de Tolisso (25e) et surtout une tête de Rafael (28e). Domenech a retardé l'échéance. Mais ce match aurait pu connaître un tout autre scénario si Matej Jug, l'arbitre de la rencontre, n'avait pas refusé un but tout à fait valable de Mustafi pour une faute imaginaire sur Gonalons (10e), deux minutes après une tête sur le poteau de ce même Mustafi (8e).
Hormis cette poussée de fièvre du début de match et une domination stérile en début de seconde période, Valence n'a pas suffisamment montré les crocs pour espérer autre chose. Lacazette a même logiquement corsé l'addition (76e) après des belles opportunités signées Cornet (66e), Lacazette (69e) et Darder (71e). Non décidément l'OL a montré un visage conquérant et séduisant. Dommage qu'il ait attendu d'être hors-course pour offrir une prestation digne de ce nom.
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