Manchester City - PSG (1-0) : Retour en chiffres sur la déroute parisienne

Oui, le PSG était bien favori. N’en déplaise à certains, le club parisien présentait de meilleurs arguments collectifs et individuels au moment d’affontrer une équipe anglaise en fin de cycle. Mardi pourtant, c’est bien City qui a fait la loi. Sans être brillant mais en faisant le job. Car la déroute du PSG s’explique d’abord par un match catastrophique de certains joueurs attendus au tournant.

À 34 ans, Zlatan Ibrahimovic abordait le quart de finale dans la forme de sa vie, selon ses dires. Cela ne s’est pas vu. Absent des débats, le Suédois a cadré deux frappes, certes, mais toutes sur coup franc. Dans le jeu, on ne l’a jamais vu. Sauf dans le rond central lorsqu’il décrochait de son poste d’avant-centre. Et lorsqu’il a été signalé hors-jeu (3).

Recruté pour faire franchir un palier au PSG, Angel Di Maria est lui aussi passé au travers de cette double confrontation. Attendu à la création, il a franchement déçu et n’a jamais réussir à servir ses attaquants dans le bon tempo. L’Équipe explique même que les douze tentatives de passes verticales tentées par le milieu argentin ont toutes été ratées.

Oui, l’attaquant parisien fait beaucoup d’efforts, s’implique énormément dans le repli défensif. Ce qui signifie aussi qu’il n’est que trop peu présent dans le camp – et la surface – adverse, si ce n’est dans du jeu dos au but. Et puis comme beaucoup de Parisiens, il a perdu beaucoup trop de duels pour espérer faire des différences. Sur les onze qu’il a eu à disputer, il n’est sorti vainqueur que trois fois. Et son face-à-face raté contre Joe Hart en fin de match ne penche pas en sa faveur.

Si Paris a perdu, il le doit également à un problème d’efficacité. Avec quatre tirs cadrés, le PSG n’a pas réussi à marquer. En face, Manchester City n’a cadré qu’une fois. Trois fois en tout sur les 180 minutes. Pour trois buts. Suffisant pour se qualifier. Et laisser le PSG à quai.