Pourquoi ça ressemble à une mission impossible pour Arsenal face au Bayern Munich

Arsenal n'a pas le choix. Les Gunners sont en position très délicate pour atteindre les huitièmes de finale de la Ligue des champions, un stade qu'ils n'ont jamais manqué depuis 2001. Défaits à Zagreb (2-1) puis à l'Emirates Stadium contre Olympiakos (2-3), ils ont zéro point au compteur. Une première pour débuter une campagne de C1 dans l'histoire du club. L'autre souci, c'est que les Londoniens n'ont pas encore rencontré l'ogre du groupe, le Bayern Munich. Un monstre qu'ils vont défier à deux reprises dont une première fois ce mardi. Pour garder un espoir, ils auront besoin d'une victoire lors de cette double confrontation. Au moins.

Le Bayern Munich a pris un rythme de croisière assez simple. Et surtout très efficace. Le champion d'Allemagne enchaîne les victoires comme des perles. Depuis sa défaite en SuperCoupe d'Allemagne, il n'a fait que ça. En Bundesliga, en Ligue des champions ou encore en Coupe d'Allemagne, ses 12 derniers matches se sont tous terminés de la même manière : un succès. Son bilan est impressionnant : 40 buts marqués et 5 encaissés.

La machine bavaroise tourne à plein régime. Pour l'enrayer, Arsenal devra réaliser un match parfait. "Il n'y a pas d'équipe sans point faible", prévient Arsène Wenger.

Cette saison, on ne reconnaît pas Arsenal sur la scène européenne. Les Londoniens n'ont pas séduit offensivement. Et ont montré leurs limites défensives avec cinq buts encaissés en deux rencontres. Les choix tactiques de Wenger, qui a fait tourner et a notamment aligné David Ospina dans le but, ont été critiqués. Pour le moment, c'est une bien triste d'équipe d'Arsenal en C1 cette saison. Bien loin de la formation qui pointe à la deuxième place de Premier League avec la deuxième défense du Royaume (7 buts encaissés).

Jouer en Ligue des champions comme en Premier League. Avec la même envie, la même concentration et les mêmes joueurs… Le match contre Manchester United (3-0), et notamment le début de rencontre, a mis en lumière le potentiel des Gunners. Comme un symbole, Arsène Wenger va de titulariser Petr Cech à la place de David Ospina, forfait. Avant de croiser la route du duo Müller-Lewandowski - auteur de 21 buts en championnat -, ça peut aider.

Les trois dernières fois qu'Arsenal a hérité du Bayern Munich au tirage au sort en Ligue des champions (2004-2005, 2012-2013, 2013-2014), c'était en huitièmes de finale. Et à chaque fois, les Munichois ont éliminé les Gunners. Dire que les Londoniens n'aiment pas les Bavarois est donc un doux euphémisme. Le Bayern a d'ailleurs remporté ses deux matches à l'Emirates Stadium.

En se souvenant qu'Arsenal a aussi su trouver dans le passé les armes pour battre le Bayern Munich. En 2012-2013, les Gunners avaient été s'imposer en Allemagne (0-2) après avoir perdu la première manche (1-3). Le défi n'est donc pas impossible.