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Zenit-OL (3-1) - L'antisèche : sans rigueur et sans individualité, Lyon est trop juste pour la C1

Vincent Bregevin

Mis à jour 21/10/2015 à 00:24 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Lyon n'a pas démérité, mais il lui manquait trop de choses pour éviter une défaite sur le terrain du Zenit Saint-Pétersbourg (3-1). Plombé par son entame de match et ses erreurs défensives, orphelin de Nabil Fekir, l'OL n'est pas suffisamment armé pour prétendre à une qualification en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Notre antisèche.

A l'image du but de Dzyuba dès la 3e minute, l'OL a manqué de rigueur face au Zenit

Crédit: AFP

Le jeu : Lyon a payé ses approximations

La Ligue des champions ne pardonne pas la moindre erreur, et Lyon en a commis beaucoup trop pour espérer une autre issue face au Zenit. Sa première période trop timorée et ses approximations défensives ont été immédiatement sanctionnées par le club russe. L'OL a eu le mérite de réagir après la pause avec un cœur qui lui fait trop souvent défaut en Ligue 1. Il a retrouvé des vertus collectives pour égaliser. Mais il n'a pas cette individualité capable de prendre le destin de son équipe en main. A l'inverse du Zenit, qui a pu compter sur Hulk pour faire une différence définitive.
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Hulk devant Alexandre Lacazette et Maxime Gonalons lors de Zenit-Lyon

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Hulk était trop fort

Le Zenit peut remercier Hulk. Le Brésilien, très constant dans l'ensemble, a inscrit ce but génial qui a fait pencher la balance en faveur des Russes. Les performances des Lyonnais ont été plus inégales. Christophe Jallet a sonné la révolte lyonnaise en seconde période, mais il était hors-sujet en première. Maxime Gonalons s'est battu, mais il a perdu des duels importants. Mathieu Valbuena a affiché de la volonté, mais aussi de l'imprécision dans le dernier geste. Comme Alexandre Lacazette, malgré un joli but. Mapou Yanga-Mbiwa, lui, a symbolisé les approximations défensives lyonnaises.
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Hulk a été l'homme fort du Zenit face à Lyon

Crédit: Panoramic

Ce qui aurait pu tout changer

Quelques centimètres. D'abord sur une frappe magnifique de Samuel Umtiti. Un tir du pied gauche du défenseur lyonnais a frôlé la lucarne dans le dernier quart d'heure, alors que le Zenit n'avait qu'un but d'avance. Quelques minutes plus tard, Danny a assuré la victoire aux Russes à la conclusion d'un contre. Sur lequel Oleg Shatov était hors-jeu. Là aussi, de quelques centimètres. Et là encore, ces quelques centimètres ont fait le malheur de l'OL.

La stat : 11,5

Avec un point en trois matches, Lyon a quasiment perdu tout espoir d'accéder au deuxième tour de la Ligue des champions. L'OL a désormais 11,5% de chances de figurer en huitièmes de finale. C'est mince. Mais c'est mieux que rien.

Le tweet qui hantera la nuit de Lopes

La décla : Hubert Fournier (entraîneur de Lyon)

Il y a des regrets car nous n'avons jamais été au bout de ce que nous étions capables de faire sur la durée d'un match au cours de cette phase aller. Nous avions les moyens de faire mieux que d'avoir un point, mais il aurait fallu avoir la constance qui nous manque actuellement.

La question : Quelles sont les raisons d'y croire pour l'OL ?

Le rêve de jouer un huitième de finale de Ligue des champions dans son nouveau stade parait bien loin pour l'OL. Mais il n'est pas totalement perdu, même si la victoire de Valence sur le La Gantoise ne fait pas ses affaires. Avec cinq points de retard sur les Espagnols et plus que trois matches à disputer, les Rhodaniens sont condamnés à réussir le carton plein sur la phase retour pour avoir une chance de se qualifier. Pas impossible. Mais quand même très difficile.
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Danny au milieu de Maxime Gonalons et Alexandre Lacazette lors de Zenit-Lyon

Crédit: AFP

Pour réussir cet exploit, Lyon doit s'inspirer de sa seconde période face au Zenit. Au cours de laquelle les hommes d'Hubert Fournier ont retrouvé un peu de cet enthousiasme qui les caractérisait la saison passée. Evidemment, l'OL paie son manque d'expérience. Evidemment, l'OL n'a pas un joueur capable de faire la différence comme Nabil Fekir. Evidemment, l'OL parait toujours moins solide sans Milan Bisevac. Ce sont des handicaps considérables. Mais Lyon n'est pas mort. Donc il se doit d'y croire.
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