Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Après Barça - PSG (6-1) : Paris plaide coupable

Maxime Dupuis

Mis à jour 09/03/2017 à 12:44 GMT+1

Les Parisiens ont pris un coup de massue gigantesque sur la tête, mercredi au Camp Nou. Ecrabouillés 6-1, ils avaient du mal à comprendre, en sortant du stade, ce qu'il leur était arrivé. Et comment ils étaient tombés dans un trou noir durant 95 minutes et dont les traces seront indélébiles.

Les joueurs parisiens défaits après le dernier but barcelonais

Crédit: Panoramic

Regards hagards. Joueurs paumés. Sur le terrain, comme après en être sorti, le Paris Saint-Germain a été méconnaissable, mercredi à Barcelone (6-1). Il y a trois semaines, la manche aller avait installé les Parisiens sur un piédestal. Ils en sont violemment retombés. La tête la première. Quand les joueurs du PSG sont sortis de leur vestiaire, les fesses ecchymosées par une trempe indécente, une bonne partie d’entre eux a préféré longer le mur et soigneusement éviter les micros. Une autre partie a fait front. Et tenté de comprendre l’incompréhensible.
picture

Barça-PSG : Un tableau d'affichage historique.

Crédit: Panoramic

Thomas Meunier fut l’un de ceux-là. L’international belge, toujours disponible, a livré sa version des faits. Sans concession. Et avec une lucidité dont ses copains auraient dû s’inspirer sur le terrain. "On leur a donné le match dès le début, a-t-il regretté. Ils nous ont marqué des buts presque insolites. On était paumés et, même, si on a réagi en seconde période, ce qui est arrivé est inacceptable." Inconsolable, Meunier en remet une couche instantanément : "Tu peux te qualifier en perdant 5-1 et tu arrives à te faire éliminer. Il manque encore un petit truc à Paris pour faire partie des très grands."
On savait que tous les joueurs de Barcelone sont meilleurs que nous
Un gros truc, même, qui aurait permis à Thomas Meunier et ses copains de passer le cap, sortir le Barça et s’éviter "une ambiance d’enterrement dans le vestiaire", dixit le Belge. Marco Verratti s’est noyé dans l’immensité du Camp Nou, mercredi. Il n’a pas surnagé en zone mixte. "On savait que tous les joueurs de Barcelone sont meilleurs que nous, a-t-il étrangement lancé. La seule chose à faire, c'était de jouer en équipe et ensemble. On doit dire pardon aux supporters. On est évidemment très tristes. C'est Barcelone qui nous a imposé de jouer très bas."
C’est toute la différence avec l’aller, que Paris avait pris du bon bout. Au Parc des Princes il y a trois semaines, le train parisien s’était mis d’entrée dans le sens de la marche. Mercredi, il a déraillé après trois minutes. "C'est notre faute, juge à son tour Unai Emery. Nous n'avons pas réussi à rester dans la continuité du match aller, à avoir davantage de personnalité avec le ballon et les presser davantage. C'est le mérite aussi du Barça d'avoir réussi à franchir notre pressing et de nous avoir fait jouer avec la défense très basse." Certes, mais cela n’explique pas comment, notamment, l’entrejeu parisien a été si mauvais.
De Matuidi à Rabiot, en passant par Verratti, il n’y en a pas eu un pour rattraper l’autre. Pas un pour porter l’équipe en conservant le cuir afin de permettre aux Parisiens de reprendre un souffle que le FC Barcelone s’évertuait à couper. "On a manqué de rage sur le terrain, juge Adrien Rabiot. On va revoir les images mais c’est vraiment une grosse faute. Je suis en colère. A peine le match entamé, nous étions tous derrière. On savait qu’on allait être mis en difficulté… mais de cette manière-là. Encore une fois, ce n’était la pas consigne. Ça fait chier car toute la préparation réalisée est réduite à ça. Je ne sais pas comment expliquer ça… Se mettre en difficulté à ce point-là… On était à 3-1, on était bien. On tenait notre qualification…" Elle a fini par s’envoler. Comme les rêves de grandeur du PSG.
picture

Emery : ''On a pas surmonté l'envie de l'adversaire''

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité