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Kamil Glik, toujours là pour provoquer le déclic

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/09/2016 à 11:19 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Pour la deuxième fois en quatre jours, Kamel Glik s'est mué en sauveur de l'AS Monaco, mardi soir face à Leverkusen (1-1) en Ligue des champions. Le défenseur central polonais, arrivé cet été sur le Rocher, réalise un début de saison remarquable, même si son entente avec Jemerson en défense centrale laisse encore à désirer.

Kamil Glik (Monaco) après son but pour décrocher le nul contre Leverkusen à la dernière seconde

Crédit: Panoramic

Comme face à Angers samedi dernier, Kamil Glik a encore frappé mardi soir pour permettre à Monaco de se sortir d'une affaire mal engagée sur sa pelouse de Louis II. Le destin d'un homme et d'une équipe se joue parfois à quelques secondes. Ce n'est pas l'ASM et son défenseur polonais qui diront le contraire. A une minute près, l'avenir européen des Monégasques se serait assombri et la partition de Glik aurait été plus contrastée.
Mais, en égalisant d'une sublime volée de l'entrée de la surface de réparation à la 94e minute contre Leverkusen (1-1), le Polonais a encore tout changé. Comme quatre jours plus tôt face aux Angevins, lorsque Glik avait égalisé, puis provoqué le but contre son camp synonyme de succès pour son équipe (2-1). Mardi soir, sur un ultime coup-franc lointain de Subasic, le défenseur monégasque s'est retrouvé seul à la retombée du ballon, après une belle remise de la tête de Carrillo.

"C'est un super joueur"

Sa volée, prise légèrement de l'extérieur du pied, est allée se figer dans la lucarne d'un Leno complètement battu. Un geste d'attaquant, plein de spontanéité et que les attaquants de l'ASM ont été bien loin de réussir, ou même de tenter, dans cette rencontre. "Sans doute l'un des plus beaux buts de ma vie", a déclaré un Glik ravi et lucide après la rencontre au micro de Beinsports. Conscient que le point qu'il venait de rapporter pourrait valoir de l'or à l'heure des comptes dans cette phase de poules.
Quand il est en difficulté, Monaco peut visiblement toujours compter sur son nouveau défenseur central, débarqué du Torino cet été, après un Euro réussi avec la Pologne. Un défenseur qui est aussi... l'un de meilleurs buteurs de l'ASM en ce début de saison (trois buts toutes compétitions confondues, comme Lemar et Fabinho). Une sorte d'homme providentiel pour le Rocher, ou au moins celui qui finit par trouver le déclic.
D'ailleurs, après la rencontre, les autres joueurs monégasques ne s'y sont pas trompés et se sont montrés très élogieux à l'égard du Polonais. "Kamil ne nous surprend pas. Il est plein d’expérience et c’est un super joueur", a souligné Tiémoué Bakayoko en zone mixte. "Sa frappe a une trajectoire surprenante, il est en pleine confiance, tant mieux pour lui et pour nous", s'est de son côté réjoui Valère Germain alors que son coach, Leonardo Jardim, a souligné la force mentale de son défenseur : "Le but de Kamil Glik me fait penser à celui marqué face à Angers. C'est un joueur avec une forte personnalité, ce (qui) n’est pas un détail".

Le bémol défensif

Seul point noir de la soirée de Glik : ses quelques lacunes défensives. S'il n'a pas commis de grosse erreur, le Polonais a manqué plusieurs relances faciles en première période. Il a surtout été régulièrement pris à défaut dans son placement par les mouvements de Javier Hernandez, Hakan Çalhanoğlu et consorts. Car les joueurs de Leverkusen ont vite compris que la solution passerait par des ouvertures entre Jemerson et Glik, dans l'axe.
Les deux hommes, pourtant régulièrement alignés depuis le début de la saison, ont connu de grosses difficultés ce mardi. Si sûre d'habitude, leur relation a semblé particulièrement bancale dans cette rencontre. Rarement les deux hommes ont été à bonne distance l'un de l'autre. Rarement, les compensations ont été efficaces. Et, à l'image du but allemand, lorsque l'un est attiré par le ballon, le deuxième n'est pas toujours attentif. C'est Javier Hernandez qui en a bien profité en se glissant dans le dos de Glik. Il pensait alors être le héros du match. Mais le Polonais a encore eu le dernier mot.
Jean-Baptiste Duluc avec N. B.
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