L'OL charge la police espagnole, qui a "utilisé la manière forte"
ParLoris Belin
Mis à jour 28/09/2016 à 20:02 GMT+2
LIGUE DES CHAMPIONS - L'Olympique lyonnais s'est fendu d'un communiqué incriminant directement la police espagnole, responsable selon le club des incidents qui ont émaillé l'avant-match de la rencontre Seville - OL mardi. Une vingtaine de supporters ont été blessés, et quatre ont été condamnés à des peines de prison avec sursis par la justice espagnole.
"Des débordements inadmissibles de la police espagnole." Dès la première ligne de son communiqué, l'Olympique lyonnais n'y est pas passé par quatre chemins pour charger les forces de l'ordre espagnoles, responsable selon le club rhodanien des débordements ayant eu lieu avant le match Seville – Lyon en Ligue des champions mardi soir. Le club détaille le déroulé des événements de la journée, insistant à de multiples reprises sur les manquements et l'agressivité de la sécurité espagnole.
"Vers 19h30, alors que les supporters lyonnais souhaitaient se rendre au stade depuis le centre-ville, la police espagnole a utilisé la "manière forte" pour encadrer nos supporters" affirme l'OL, causant des blessures pour une vingtaine de personnes, dont une a dû être transportée à l'hôpital. Une violence réitérée "à l'arrivée au stade, devant des représentants de l'Olympique lyonnais et certains journalistes", avec ce que le club qualifie de "très violents coups de matraques donnés indistinctement à des hommes, des femmes et des mineurs, mais également au personnel d'encadrement de l'OL (stadiers et personnel du club)."
La police "a refusé toute collaboration" avec les services de sécurité de l'OL
Le club lyonnais déclare "déplorer l'attitude de la police espagnole qui contribue à alimenter un climat de violence dans le football". Le communiqué insiste également sur les manquements de celle-ci, qui ne s'est pas présentée le matin à la réunion d'organisation du match et a "refusé tout échange et donc toute collaboration" avec le service de sécurité mis en place par l'OL, conformément avec la réglementation de l'UEFA. Le club de Séville, avec qui "la relation a été parfaite" est en revanche exclu de toute incrimination par Lyon.
A la suite de ces débordements, quatre supporters lyonnais ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis pour outrage présumé à l'encontre de personnes dépositaires de l'autorité publique. Ils devraient toutefois ne pas purger ces peines en Espagne puisque celles inférieures à deux ans ne sont pas exécutées si les prévenus ne possèdent pas de casier judiciaire.
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