Le Real Madrid élimine Naples et se qualifie pour les quarts de finale

Le champion d'Europe est toujours en vie. Et ce mardi, le Real Madrid peut dire qu'il a vraiment survécu à la fournaise napolitaine. Dans un stade San Paolo bouillant, le club merengue est allé chercher sa qualification pour les quarts de finale en décrochant un nouvelle victoire sur le même score qu'à l'aller (3-1). Mais, si Morata a scellé le score, Zinedine Zidane peut dire un grand merci à Sergio Ramos, auteur de deux buts en début de seconde période.

Avant les deux coups de tête du capitaine madrilène sur des corners de Toni Kroos (1-1, 51e puis 1-2, 57e), le Real Madrid, qui alignait pourtant sa fameuse BBC, a été bougé comme rarement par le Napoli. Poussé par tout un peuple mais surtout les 60 000 chanceux présents dans les travées du stade San Paolo, le club italien a montré le visage qu'il fallait pendant de très longues minutes.

Les coéquipiers de Marek Hamsik ont imposé un pressing constant aux Madrilènes. Avec une énergie débordante, ils ont mis de l'intensité dans les duels. Et ont étouffé les Madrilènes, incapables de mettre leur jeu en place et contraints de placer quelques ballons inhabituels pour eux. Impressionnants d'envie, ils ont même été récompensés de leurs efforts grâce à l'inévitable Dries Mertens, qui a conclu une belle action à trois après une passe superbe de Marek Hamsik (1-0, 24e). Mais malgré leurs 11 tirs première période - un record pour une équipe face au Real de Zidane -, ils n'ont pas su enfoncer le clou pour concrétiser leur domination avant le retour des vestiaires.

Sans paniquer, le Real Madrid a finalement su laisser passer l'orage et n'aura pas douter trop longtemps. Un peu plus de 45 minutes. Mais au retour des vestiaires, la force de frappe du Real sur coups de pied arrêtés a fait la différence, avant de voir Alvaro Morata conclure le match sur un dernier but dans les arrêts de jeu. La Maison Blanche passe le stade des huitièmes de finale, comme toujours depuis la saison 2010-11. Et laisse quelques regrets à Naples, qui a cependant vécu une belle soirée européenne.