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Avant Bâle - PSG : Les raisons de la mauvaise passe de Marco Verratti

Glenn Ceillier

Mis à jour 01/11/2016 à 00:12 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Marco Verratti traverse une phase compliquée. Depuis le début de la saison, il n'a pas retrouvé son influence sur le jeu du PSG, qui en subit les conséquences. Plusieurs raisons l'expliquent.

Marco Verratti avec le PSG - 2016

Crédit: Panoramic

Marco Verratti n'est plus le même. Il ne rayonne pas sur le jeu du PSG comme il avait l'habitude de le faire. Depuis le début de la saison, il n'a pas retrouvé son impact. Ni les clefs du jeu parisien qu'il détenait auparavant. Il n'éclaire plus Paris. N'a plus la même influence. Et le PSG en souffre. Avec un Verratti en forme, le champion de France n'est pas le même. Pour viser haut en Ligue des champions, le PSG a clairement besoin de son milieu de terrain parisien à la technique soyeuse et à la vision du jeu hors norme. Son passage délicat pose du coup question. Et s'explique de plusieurs manières.

Sa longue blessure de la saison passée

On ne revient pas au plus haut niveau comme ça. Cela prend du temps. Même à 23 ans. Or, il ne faut pas oublier que Marco Verratti a longtemps été blessé la saison passée. Contrarié par une pubalgie persistante, il a raté de nombreux matches. En 2016, il n'a ainsi joué que six rencontres de L1 la saison passée … Avant finalement de manquer l'Euro avec l'Italie. Le "Gufetto" (petit hibou), qui a repris plus tard en présaison, a en plus connu des soucis au mollet en septembre. Forcément, il faut du temps pour retrouver ses sensations. Cela ne se fait pas en quelques matches. Physiquement et en terme de rythme, Verratti ne peut que s'améliorer.
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Marco Verratti à l'échauffement avant le match PSG-Arsenal, le 13 septembre 2016.

Crédit: Panoramic

Il a été baladé sur le terrain

Avec Laurent Blanc, Marco Verratti connaissait son rôle. Il était toujours à son poste de prédilection dans le 4-3-3 parisien. Relayeur, il était le plus souvent aux côtés de Thiago Motta et Blaise Matuidi. Cette saison, la donne est bien différente. Unaï Emery l'a testé à plusieurs postes. Aligné en sentinelle contre Bâle, il a aussi joué meneur de jeu quelques minutes contre Monaco. Forcément, ça n'aide pas à retrouver ses marques et son meilleur niveau même si Emery a finalement reconstitué le trio historique de l'entrejeu (Verratti-Motta-Matuidi).
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Marco Verratti (PSG) face à Alou Diarra (Nancy)

Crédit: AFP

Le style de jeu désiré par Emery

Le changement n'a pas toujours du bon. Marco Verratti pourrait vous en parler. La philosophie de jeu de Laurent Blanc, basée sur la possession et un jeu posé, lui allait à merveille. Avec Unaï Emery, c'est une autre histoire. L'ancien technicien de Seville souhaite voir son PSG jouer de manière plus directe. Moins ronronner. Et pour le moment, cela ne va pas vraiment au petit maestro italien.
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Marco Verratti avec Unai Emery et Adrien Rabiot

Crédit: Panoramic

La tête un peu perturbée

Il y a eu le départ de Zlatan Ibrahimovic, ce qui n'est pas si anodin pour Marco Verratti. Les deux joueurs étaient proches. Il y a aussi eu le changement d'entraineur. Ses rapports avec Emery, qui n'a pas hésité à le sortir à deux reprises à l'heure de jeu contre l'OM et Lille, ne semblent pas au beau fixe. Son statut n'est plus protégé comme à l'époque de Blanc. Et puis, il y a l'extra sportif. Depuis quelques semaines, son nom a été régulièrement évoqué dans des rumeurs de transferts. La Juve et l'Inter Milan le suivraient. Et son agent enchaîne les déclarations où il sous-entend que la porte n'est pas totalement fermée. Pourquoi ? Selon L'Equipe, l'Italien ne serait pas encore ravi de son salaire. Et pourtant, il a prolongé l'été dernier. En clair, son représentant se charge ainsi de mettre la pression sur ses dirigeants. Mais tout cela n'aide pas l'ancien de Pescara à être à 100% sur le terrain.
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Marco Verratti (PSG)

Crédit: Panoramic

L'émergence de Rabiot

Si Grzegorz Krychowiak tarde à convaincre, le milieu de terrain parisien s'est densifié cet été. Et c'est aussi lié à la progression d'Adrien Rabiot. Le jeune Parisien a passé un cap. Il est plus constant. Cela met une pression sur Blaise Matuidi mais aussi sur l'international azzurro, qui n'était pas habitué à ça. Il n’est plus aussi incontournable, ce qui peut le perturber. Tout ce contexte ne l'aide en tout cas pas à retrouver son meilleur niveau et son influence si précieuse sur le jeu parisien.
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