Ligue des champions : Le PSG s'impose sur le terrain de Ludogorets (1-3) avec un doublé de Cavani

Longtemps Paris a craint un nouveau cauchemar. Pris à froid, le PSG a dû courir derrière le score sur la pelouse d'un Ludogorets qu'il aurait dû dévorer avec appétit lors de la deuxième journée de Ligue des champions. Passée une première demi-heure franchement inquiétante, il a fini par faire sa loi (1-3) grâce à un doublé d'Edinson Cavani. Le voilà en tête de son groupe à égalité de points avec Arsenal qui s'est défait de Bâle (2-0). La soirée, commencée comme un chemin de croix, s'est achevée à sa main. Mais si Alphonse Areola n'avait pas stoppé le penalty de Moti (57e), quelle tournure aurait-elle pris ?

Cette rencontre en clair-obscur a, au moins, rappelé de quel cuir est fait Cavani. Malmené, le PSG a pu compter sur son buteur pour le tirer d'affaire. D'abord à la réception d'un coup franc d'Angel Di Maria d'une subtile déviation (1-2, 56e) puis d'une reprise du droit au premier poteau après un débordement de Lucas (1-3, 60e). L'Uruguayen, qui aurait dû bénéficier d'un penalty pour une charge illicite (38e), a gommé une grossière erreur sur l'ouverture du score des Bulgares.

Sur un coup franc excentré, Cavani et Matuidi se sont désolidarisés ouvrant une brèche dans le mur parisien. Natanael, l'excellent arrière gauche de Ludogorets, s'y est engouffré, provoquant la colère légitime d'un Areola impuissant (16e, 1-0). Incapable de trouver la profondeur, Paris s'est longtemps cherché et c'est sur sa deuxième action nette, après une ouverture subtile d'un Marco Verratti toujours aussi clairvoyant, que Blaise Matuidi a donné de l'air aux siens juste avant la pause (1-1, 41e).

Si Matuidi a remis Paris sur les rails, si Cavani l'a sorti du traquenard, Areola l'a préservé d'une bien mauvaise surprise. Au plus fort de la domination parisienne, Aurier, d'une relance dans l'axe, et Motta, d'un accrochage net dans ses seize mètres, ont remis une pression inutile sur club de la capitale. Mais, trois minutes après le premier but de Cavani et trois minutes avant le doublé de l'Uruguayen, le portier parisien a signé la parade qu'il fallait.

Alors, non ce PSG n'est pas encore une machine de guerre. Bien sûr, certains leaders, Motta en tête qui sera suspendu face à Bâle pour un second avertissement, ne sont toujours pas au niveau. Mais cette victoire lui donne de l'air et du répit, cinq jours après un cinglant revers à Toulouse (2-0). Tout n'est pas parfait. Mais au vu du début de match cauchemardesque et du contexte pesant qui entourait ce déplacement, Paris s'en contentera.