Ligue des champions - Pour Paris, ça ressemble (déjà) à un tournant

Publié 12/09/2016 à 23:38 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Deux matches sans victoire en L1 et le Paris Saint-Germain aborde la Ligue des champions moins confortablement que prévu. Mardi au Parc des Princes, l’équipe d’Unai Emery reçoit Arsenal pour son entrée en lice. Tout sauf un cadeau de bienvenue pour l’entraîneur ibère et son nouveau club.

Marco Verratti avec le PSG - 2016

Crédit: Panoramic

Le contexte

Le dessert après deux plats indigestes : voici ce qui attend le Paris Saint-Germain, mardi soir au Parc des Princes. Battu à Monaco avant la trêve internationale (2-1), tenu en échec vendredi par Saint-Etienne (1-1), le club de la capitale débute la Ligue des champions avec l'impression bizarre, déjà, qu'il ne faut pas rater la marche. Paradoxal alors que la petite musique grandiloquente de la grande épreuve continentale n'a même pas encore retenti.

Mais il en est ainsi lorsqu'on s'appelle Paris et que l'on vise les sommets. Il faut les rejoindre le plus vite possible en L1. Et éviter de trébucher sur les premières marches en C1. Parce que de ces premiers obstacles découlent souvent les suivants. Pour être clair : sortir à la première place de son groupe n'est jamais superflu l'orée des huitièmes de finale.

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Sauf gigantesque surprise, la tête du groupe A se jouera entre le PSG et Arsenal, qui se jaugent mardi au Parc des Princes. Les deux équipes n'ont pas réussi un gigantesque début de saison. Paris ne pointe qu'à une modeste 7e place en championnat, avec une défaite au compteur. Arsenal présente le même bilan chiffré. Mais à la 6e place. Et, détail qui n'en est pas un, reste sur deux succès de rang.

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Le joueur à suivre : Thiago Silva

Il est attendu comme le messie. Ou pas loin. Compte tenu du faible nombre d'axiaux encore au club, le retour de Thiago Silva sera le bienvenu. Le Brésilien, accessoirement capitaine de l'armada parisienne, n'a toujours pas joué le moindre match officiel. Il s'était blessé face au Real Madrid cet été lors de l'International Champions Cup.

Thiago Silva (PSG) contre Kun Agüero (Manchester City)

Crédit: AFP

Ils ont dit

Arsène Wenger (manager d'Arsenal)

Ils ont eu un peu les mêmes problèmes que nous, ils ont perdu des joueurs derrière, comme Thiago Silva. Mais je ne me fais pas de souci pour eux, c'est une équipe qui est nettement au-dessus en championnat et je m'attends à un adversaire différent en C1.

Unai Emery (entraineur du PSG)

J'admire Wenger, son travail, sa capacité à rester aussi longtemps en poste. Ils sont rares les Ferguson, les Wenger... On aimerait tous être Wenger.

Trois stats à avoir en tête

Arsenal et Paris ne se connaissent pas bien. Ou peu. Pour preuve : la dernière fois que les deux clubs se sont croisés, c'était en Coupe des Vainqueurs de Coupes. Au stade des demi-finales de l'édition 1994, le club anglais avait eu le dernier mot (1-1, 1-0).

Le PSG n'a perdu qu'un match au Parc des Princes en coupe d'Europe sur ses 39 dernières apparitions. Le bourreau ? Barcelone en quart de finale aller de l'édition 2015 de la Ligue des champions.

Arsenal est invaincu en France lors de ses douze derniers déplacements (8 victoires, 4 nuls). Les Gunners ont même remporté leurs 7 derniers matches sur le sol hexagonal.

Notre avis

Pour une entrée en lice, Paris aurait sans doute préféré découvrir Ludogorets que retrouver Arsenal. Et ce n'est pas manquer de respect au club bulgare que d'avancer cela. Parce qu'au-delà de l'identité de l'adversaire du PSG, c'est aussi le timing qui pose souci. Recevoir Arsenal après deux matches de L1 sans victoire, c'est tout sauf idéal. Mais cela a, au moins, un mérite. A défaut de connaitre le niveau du PSG et ses possibilités, on saura mardi soir si la bande d'Unai Emery a du caractère.