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Monaco - Juventus - Onze tentatives, onze échecs : La Juve, bourreau des clubs français

Martin Mosnier

Mis à jour 21/04/2017 à 15:35 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS – Monaco a hérité de la Juventus Turin en demi-finale de la Ligue des champions. La Vieille Dame n'a jamais réussi aux clubs français. Explications.

Geoffrey Kondogbia (36e), pris en sandwich entre Giorgio Chiellini et Arturo Vidal - AS Monaco-Juventus - 23/04/2015

Crédit: Panoramic

C'est une vieille histoire qui remonte à 1965. Une compétition qui n'existe plus (Coupe des Villes de Foire), un club qui n'existe plus (le Stade Français) mais le début d'une suprématie qui n'a jamais été démentie depuis. Le club parisien est la première formation française à subir la loi de la Juventus Turin en Coupe d'Europe (0-1, 0-0). Cinquante-sept ans plus tard, rien n'a changé. Aucun représentant de la Ligue 1 ou de la Division 1, et ils sont tout de même huit à avoir tenté leur chance, n'a réussi à sortir la Vieille Dame dans une confrontation directe.
C'est dire l'ampleur de la tâche, l'immense défi qui attend l'AS Monaco en demi-finale de la Ligue des champions. L'ASM a déjà subi la loi des Bianconeri à ce stade la compétition. C'était en 1998 pour une confrontation pliée dès le match aller (4-1, 2-3). En tout, onze tentatives, onze échecs qui dessinent une immense suprématie italienne.
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1996 : Gianluca Vialli (Juventus) face à Jean-Michel Ferri (Nantes)

Crédit: AFP

Dans le lot, il existe quelques souvenirs très douloureux :
  • Le 1-6 encaissé par le PSG en finale aller de la Supercoupe d'Europe 1997 est sans doute le souvenir le plus traumatisant des Parisiens en Coupe d'Europe avant un autre 6-1, beaucoup plus récent celui-ci.
  • La demi-finale aller de Coupe UEFA 1993. Cette fois-là, après son quart gigantesque face au Real, le PSG y croyait dur comme fer d'autant qu'il menait 0-1 à Turin et croyait bien vaincre la malédiction. Mais, à cette époque, la Juve possédait un joyau nommé Roberto Baggio. Un doublé à l'aller (2-1), le seul but du retour (0-1) où l'arbitre oublie un penalty évident sur Goerge Weah. Rideau sur les rêves parisiens.
  • La demi-finale de Ligue des champions 1996, le rendez-vous le plus important de l'histoire du FC Nantes, dont le sort fut scellée un match aller négocié avec roublardise par les Italiens (2-0, 2-3 au retour).
  • Le quart de finale de Ligue des champions 2015. Monaco est passé tout près de l'exploit (1-0, 0-0). L'ASM ruminera longtemps les décisions arbitrales. Deux penalties oubliés en sa faveur (un à l'aller, un au retour), un autre très généreux accordé aux Italiens et transformé par Vidal. Le seul but de cette double confrontation. Cruel.
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Dimitar Berbatov (Monaco) face à la Juventus

Crédit: AFP

Aucune victoire française à Turin

C'est le problème face à elle : les clubs français passent souvent tout près. Mais jamais complètement. Demandez donc à Bordeaux, à un but de l'exploit au retour (2-0) après un match aller raté (3-0). Le nœud du problème se situe très souvent de l'autre côté des Alpes. Si des clubs français se sont déjà imposés sur les pelouses du Barça, du Real, du Bayern, de Milan ou de Liverpool, aucun n'est reparti victorieux de Turin. Cette saison, Lyon n'est pas passé loin en phase de poules. Battus par un grand Buffon au Parc OL (0-1), les hommes de Bruno Genesio ont accroché le nul au retour (1-1). De quoi donner quelques idées à l'AS Monaco et les mettre sur la voie d'une qualification historique.
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