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Naples-Real (1-3) - Malgré les critiques, Ramos a encore enfilé son costume de Superman

Alexandre Coiquil

Publié 08/03/2017 à 00:49 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Auteur du but égalisateur et directement à l'origine du deuxième, mardi soir lors du huitième de finale retour de C1 remporté par le Real Madrid face au Napoli (1-3), Sergio Ramos a une nouvelle fois sorti une épine du pied à la Casa Blanca. Pointé du doigt ces dernières semaines pour ses prestations moyennes, l'Espagnol a contribué à faire perdurer le paradoxe à son sujet.

Sergio Ramos célèbre son but face au Napoli en 1/8e de finale retour de C1

Crédit: AFP

Quand Sergio Ramos prendra sa retraite, il faudra lui ériger une statue digne de l’importance de ses buts. Auteur de deux coups de tête qui ont fait mouche pour le Real Madrid, en l’espace de six minutes (51e, 57e, avant que le but ne soit attribué à Dries Mertens par l'UEFA, ndlr), au début de la seconde période du huitième de finale retour face au Napoli (succès 1-3 du Real), mardi soir au San Paolo, le défenseur central a une nouvelle fois endossé son costume de sauveur et remis les siens dans le droit chemin.
Quand le Real sombre ou tangue, l’Andalou a le secret pour surgir et sauver la baraque, c’est un sempiternel scénario qui s'est une nouvelle fois répété à Naples alors que le Real n'en menait pas large face aux coéquipiers de Dries Mertens, dominateurs maladroits, mais dominateurs quand même. Interrogé par beIN Sports après la rencontre, Zinédine Zidane a rendu grâce à son défenseur central et son exceptionnel sens du timing dans les duels aériens.
"On a d’autres talismans mais oui, Sergio, comme d'habitude, a été capable de sentir les bons coups sur les coups de pied arrêtés. Cela nous a fait du bien d’égaliser, cela nous a remis dans le match", a précisé le technicien de la Casa Blanca. Pour Emilio Butragueño, le directeur des relations institutionnelles du Real Madrid, le but de Ramos a eu un effet "destructeur" pour Naples. "Après ce but, la rencontre a changé de visage", a expliqué l'ancienne gloire du Real à AS.

Sergio Ramos ou l'histoire d'un paradoxe

Ramos frappant au moment idoine, ce n’est plus un livre en un seul tome, c’est une collection à ranger dans une bibliothèque. Cette saison, l’Andalou n’avait frappé qu'à deux reprises pour renverser des situations encore plus compromises que Napoli - Real Madrid : il avait égalisé dans le temps additionnel face au FC Séville en Supercoupe d’Europe au mois d'août (le but du 2-2 à la 93e), avant de remettre ça au mois de décembre en égalisant à la 90e minute lors du Clasico disputé au Camp Nou face au Barça (1-1), laissant le Real invaincu. Depuis plus rien, silence radio chez Superman Ramos... jusqu'à ce voyage à Naples.
Ramos frappe, mais le défenseur central frappe principalement dans les matches qui comptent. Un paramètre qui situe plus que jamais le Real comme une équipe meurtrière en Coupe, principalement en Europe où l'ancien sévillan avait déjà fait des siennes lors du parcours menant à la Décima en 2014 en marquant un doublé en vingt minutes sur la pelouse du Bayern Munich, en demi-finale retour (succès 0-4). Puis en remettant ça au moment le plus propice et important de la dernière décennie du club merengue, lors de la finale face à l'Atlético de Madrid (1-1, 4-1 a.p) où son coup de tête salvateur à la 93e minute avait fait basculer la finale en faveur des pensionnaires de l'avenue Concha Espina.
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Sergio Ramos (Real Madrid).

Crédit: AFP

L'apport de Sergio Ramos au Real Madrid a probablement dépassé toutes les espérances, même en plus haut lieu de l'institution. "Je suis surpris que Ramos nous ait tant donné", a souligné Emilio Butragueño à AS au sujet de l'ancien joueur de Séville."La légende des joueurs se construit avec ce type de rencontres. C'est hors du commun qu'un défenseur central soit aussi décisif."
Ramos : Je ne vais pas devenir un héros parce que je marque des buts !
Avec Ramos il y a un paradoxe, qui s'est encore vérifié ces dernière semaines : l'Andalou est bon et décisif quand il le faut et somnole lors des rendez-vous plus classiques du Real Madrid. Un état de fait qui avait été fortement souligné lors des dernières semaines par une presse madrilène qui avait tiré à boulets rouges sur les hommes de Zidane, victimes d'une mauvaise passe - qui leur a provisoirement coûté la première place de la Liga - entre mi-janvier et mi-février. A côté de ses crampons, Ramos avait été placé sur la "short-list" des principaux responsables de la situation avec Zinédine Zidane. Ce Napoli - Real a permis au porte-bonheur N.1 du Real de répondre avec les actes.
"Il y a une semaine, on me critiquait et on me reprochait de ne pas marquer et aujourd'hui je suis devenu très bon. Je ne vais pas devenir un héros parce que maintenant j'ai marqué des buts ! (un seul en réalité, nldr)", a expliqué Ramos à la chaîne de télévision Mega après la rencontre. "Mais il n’y avait pas meilleure manière de célébrer mes 100 matches en Ligue des champions qu’en marquant." CQFD.
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Sergio Ramos lors de la victoire du Real Madrid sur la pelouse du Napoli en C1 (1-3)

Crédit: AFP

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