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Anderlecht - PSG - Le PSG va-t-il infliger une nouvelle raclée ? Sans doute, à moins que…

Martin Mosnier

Publié 18/10/2017 à 00:03 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Entre un Paris Saint-Germain en pleine bourre et qui détruit tout sur son passage et des Belges bien timorés depuis le début de saison, la balance penche nettement d'un côté. Même si quelques ombres planent au-dessus de Paris.

Neymar à Dijon

Crédit: Getty Images

Un quadruplé de Zlatan Ibrahimovic, un but d'Edinson Cavani pour la route et une rouste mémorable (0-5). Le 23 octobre 2013, le PSG avait humilié Anderlecht sur sa pelouse. Quatre ans plus tard, revoilà l'armada parisienne. Il y a quatre ans, Neymar faisait le bonheur du FC Barcelone, Kylian Mbappé venait de rejoindre le centre de formation de Monaco. Autant dire que ce mercredi, c'est une nouvelle démonstration qui s'annonce.
D'un côté, une machine qui broie tout sur son passage, ou presque, depuis le début de saison. En Ligue des champions ? D'abord une démonstration de force au Celtic Park (0-5) puis une affirmation d'ambitions XXL face au grand Bayern Munich (3-0). En championnat ? Huit victoires et un nul, 29 buts marqués et 6 encaissés.
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PSG Anderlecht Zlatan Champions League 2013/2014

Crédit: Panoramic

De l'autre côté, Anderlecht qui est rentré dans le rang en Belgique. Cinquièmes avec 10 points en 9 journées, les Mauves n'ont pas encore fait de croix sur les 8es de finale de C1 mais ils ont démarré de la pire des manières avec deux revers dont une claque chez eux face au Celtic (0-3). Anderlecht est dans de sales draps et la réception de Paris ne doit pas être de nature à les rassurer. René Weiler a déjà fait les frais de ce début de saison raté, Nicolas Frutos, son intérimaire, aussi. Pour sa première sur le banc d'Anderlecht, Hein Vanhaezebrouck s'est rassuré face à Malines (4-3).

Une infime brèche

C'est un peu court pour espérer quelque chose face aux stars parisiennes. Sauf que la victoire étriquée face à Dijon (1-2) trois semaines après le nul concédé à Montpellier (0-0) a ouvert une brèche. Infime, certes, mais tout de même. Les deux derniers déplacements parisiens ont révélé des fragilités. Paris n'a pas toujours mis l'intention nécessaire face à des adversaires dont les Parisiens n'avaient, a priori, pas grand-chose à craindre. Samedi, leur état d'esprit et leur investissement n'a pas été à la hauteur de leur talent.
En sont-ils à l'abri en Ligue des champions ? Ces dernières saisons, ils ont rarement laissé des points en route en C1. Hormis un nul face à Ludogorets l'an passé (2-2), qui avait d’ailleurs coûté la première place du groupe au PSG, des victoires étriquées face à Nicosie en 2014 (0-1 et 1-0), une prestation moyenne face à l'Ajax (1-1) et un nul concédé face à… Anderlecht au Parc (1-1) en 2013, Paris a toujours bien géré ses milieux de semaine face à des écuries plus modestes en Europe.
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Rabiot (PSG) à Dijon

Crédit: Getty Images

Qui au milieu ?

Ce mercredi, le PSG pourrait se passer de quelques forces vives. Les absences de Thiago Motta et Marco Verratti dans l'entrejeu à Dijon ont rappelé que le club manquait de solution au milieu de terrain et il n'est pas dit que les deux hommes, bien que présents dans le groupe, puissent tenir leur place.
Unai Emery avait titularisé dans l'entrejeu le Brésilien Dani Alves et l'Allemand Julian Draxler devant Adrien Rabiot, aligné au poste de sentinelle, pour trois prestations très décevantes. Le forfait de Thiago Silva apparaît moins problématique tant Presnel Kimpembé et Marquinhos sont fiables. A l'image d'un collectif qui a impressionné l'Europe depuis août. Anderlecht a très peu de chances mais aurait tort de ne pas y croire.
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