Face à Porto (0-3), le retour aux affaires cauchemardesque de Thomas Lemar avec Monaco

Didier Deschamps était là pour lui. Et il a vu un Thomas Lemar encore très à court de forme, mardi soir, lors de l'humiliation de Monaco à domicile contre Porto (0-3) pour le compte de la 2e journée de Ligue des champions. Présent dans les tribunes du Stade Louis-II avant le déplacement capital de l'équipe de France en Bulgarie le 7 octobre, le sélectionneur des Bleus souhaitait voir le niveau actuel de son milieu. Blessé le 9 septembre contre Nice (0-4), touché aux ischios-jambiers et alors sorti à la pause, l'international français n'avait effectué son retour que vendredi, à Lille (4-0), pour douze petites minutes. Mais ce mardi, DD a vu un joueur en souffrance...

Pourtant, l’entame de match de l’ASM fut positive, ou tout au moins encourageante. L’ancien Caennais a même délivré un centre inspiré au sol, sur lequel Adama Diakhaby s’est effacé sans succès pour Falcao (12e). Mais derrière, Lemar a souffert du manque d’animation offensive de son équipe… et il n’avait clairement pas les jambes pour la sublimer. L’ancien joueur du Stade Malherbe de Caen a beaucoup couru dans le vide et commis des fautes techniques, à l’image de son équipe. Et son seul tir du match fut écrasé et contré (25e).

Symbole de son manque de rythme, son duel perdu en milieu de terrain avec Yacine Brahimi (35e) : il a littéralement mordu la poussière sur un changement de direction brutal de l’Algérien, terminant même en position de grand écart. Habituellement, quand Monaco est en difficulté, Lemar débloque souvent la situation sur coups de pied arrêtés, domaine dans lequel il excelle à la passe. Mais ce mardi soir, seul un corner a débouché sur une demi-occasion avec une tête de Kamil Glik captée par Iker Casillas (36e).

Après la pause, son manque de justesse sur une ouverture pourtant inspirée pour Radamel Falcao (61e) sera sa dernière action avant d'être remplacé par Rony Lopes (63e). A ce moment-là, Porto menait 1-0. Il a assisté ensuite en spectateur, presque autant que ses partenaires encore sur le terrain, à la lente décrépitude de son équipe, vaincue 3-0, sur le même score qu'une certaine finale de 2004.