Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Pendant 45 minutes, l'Europe a vu le City version Guardiola et ça promet

Vincent Guiraud

Mis à jour 18/10/2017 à 12:38 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Les Citizens de Pep Guardiola ont offert une première période proche de la perfection pour rapidement mener 2-0 face au Napoli de Maurizio Sarri. Malgré une seconde période moins aboutie, Manchester City a encore une fois fait étalage de sa qualité de jeu et démontré qu'il faudra compter sur lui cette saison en Ligue des champions.

Pep Guardiola lors de Manchester City - Naples - 2017

Crédit: Getty Images

Treize petites minutes. C'est le temps qu'il aura fallu aux Mancuniens pour tuer le suspense dans cette rencontre au sommet du groupe F. D'abord par Sterling (1-0, 9e) puis par Gabriel Jesus (2-0, 13e), les Citizens ont marché sur leurs adversaires durant l'intégralité de la première période. Et si à la pause le score n'était pas plus sévère, les Napolitains pouvaient remercier leur gardien et une bonne dose de chance.

C'est simple, à la mi-temps les Citizens avaient déjà tiré 12 fois au but, contre seulement 2 petits tirs pour le Napoli. Plus que ces statistiques largement à l'avantage des leaders de Premier League c'est l'impression générale laissée par ces 45 premières minutes qui démontrait la supériorité de Manchester sur le Napoli. Avec une équipe encore une fois tournée vers l'avant et cinq joueurs à vocation offensive, Pep Guardiola a donné la leçon à un Maurizio Sarri qui a passé la première période sur son banc à noter des tas de choses sur son petit carnet.

Le Napoli pris à la gorge

L'Italien cherchait peut-être la solution pour enfin gêner une équipe de City qui marchait sur l'eau et sur son équipe incapable de mettre son jeu en place. Le trio Fernandinho-De Bruyne-Silva a régalé au milieu du terrain et les trois hommes de devant n'ont cessé de poser des problèmes à la défense italienne. Par leurs appels tranchants, leurs permutations mais surtout leur pressing très haut, les Citizens ont empêché les hommes de Sarri de jouer. Pris à la gorge dès la perte du ballon, les Napolitains n'ont jamais réussi à se sortir de l'étreinte mancunienne.
Durant cette première période de très grande qualité il y avait du "Barcelone 2009" dans cette équipe de Man City. Pressing incessant, récupération très haute du ballon et transformation du jeu ultra rapide ont permis aux Citizens de garder le danger très loin de leur surface. Les coéquipiers d'un Fernandinho dominant le milieu de terrain ont tout de suite eu le souci de récupérer au plus vite la possession à la perte du ballon. Et c'est bien dans ces phases de transition que l'on voit la patte Guardiola sur cette équipe mancunienne.
Voir les gars jouer devant, c'était un régal
Après une première année d'adaptation sur le banc de Manchester, Pep Guardiola semble avoir cette année vraiment façonné son équipe et semble surtout lui avoir inculqué les valeurs et préceptes qui ont fait sa réussite à Barcelone et au Bayern Munich. Avec des joueurs très faciles techniquement et un Kevin De Bruyne à la baguette qui marche sur l'eau depuis le début de la saison, Manchester City a de solides arguments à faire valoir cette année.
Quand Manchester City évolue à ce niveau, sur le terrain, c'est un régal. Et ce n'est pas le défenseur John Stones, aux premières loges pour observer le récital de son équipe en début de match, qui dira le contraire. " Voir les gars jouer devant, c'était un régal" a déclaré le défenseur anglais après la victoire de son équipe 2-1.
Si la seconde période n'aura finalement pas été aussi aboutie que la première, les Citizens sortent de cette rencontre avec quelques certitudes. Désormais proche de la qualification, ils ont démontré qu'ils étaient cette année taillés pour la plus grande des compétitions européennes et ont envoyé un sérieux message à leurs concurrents en Ligue des champions.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité