"Que le PSG essaie déjà d'atteindre le dernier carré" : le Bayern lance les hostilités avant le choc

Tiens, tiens, comme on se retrouve. Deux mois et demi après la victoire (3-0) du PSG au Parc des Princes, le Bayern Munich reçoit les hommes d'Unai Emery ce mardi soir, avec le mince espoir de finir en tête du groupe (les Bavarois doivent pour cela gagner par quatre buts d'écart). Depuis la débâcle de fin septembre, le club munichois a remplacé Carlo Ancelotti par Jupp Heynckes et a enchaîné 10 victoires sur ses 12 derniers matches.

Si le Bayern va mieux, une chose ne change pas, le mépris de ses dirigeants envers le projet parisien : "L'été dernier, le PSG a acheté à tour de bras en ne se fixant aucune limite. Il faut quand même se rendre compte de la somme : 222 millions d'euros pour le transfert d'un seul joueur", a ainsi pesté Karl-Heinz Rummenigge récemment lors d'un colloque à Francfort, dans des propos rapportés par Le Parisien. Ce ne sont pas le Bayern, le Real Madrid ou Barcelone qui dépenseraient autant. Seuls Paris et Manchester City osent prôner une telle politique", a ajouté le président du conseil d'administration du Bayern.

Publiquement opposé au PSG depuis plusieurs années maintenant, le haut dirigeant bavarois s'est même payé le luxe de critiquer la prestation parisienne du match aller : "Et rien ne dit que le PSG gagnera la Ligue des champions, surtout avec cette défense qui m'est apparue parfois fébrile à l'aller !", a-t-il confié, avant de lancer non sans fierté : "Qu'il essaie déjà d'atteindre le dernier carré."

Dans un entretien accordé à l'Equipe, Jérome Boateng a lui tenu des propos beaucoup plus flatteurs à l'égard du club parisien : "Au niveau de son potentiel, c'est actuellement ce qui se fait de mieux avec Manchester City", a notamment déclaré le défenseur allemand, resté en tribunes à l'aller. Mais comme son dirigeant, l'international allemand a pointé du doigt la défense parisienne : "Le PSG nous a été largement supérieur (...) Est-ce que j'ai été impressionné pour autant ? Franchement, pas trop, sachant qu'il s'est contenté du minimum et qu'il a été très réaliste. Lors de nos accélérations, j'ai senti la défense parisienne fébrile." Thiago Silva and co apprécieront.