Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Chelsea-Rubin Kazan (3-1) : Fernando Torres en pleine lumière

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/04/2013 à 01:19 GMT+2

Deux buts et des beaux gestes, Fernando Torres a joué les sauveurs masqués pour Chelsea, victorieux du Rubin Kazan (3-1), en quarts de finale aller de la Ligue Europa. El Nino est enfin ressorti de l'ombre.

Fernando torres chelsea

Crédit: AFP

Fernando Torres a donc encore du talent. Face au Rubin Kazan, l'attaquant espagnol est redevenu El Nino, celui que Chelsea avait acheté à prix d'or à Liverpool (58 millions d'euros). Relégué dans l'ombre de Demba Ba, transfuge de Newcastle cet hiver mais non qualifié pour la Ligue Europa, Torres a rongé son frein et attendu la Coupe d'Europe pour pouvoir enfin s'exprimer.
Jusque-là, il n'avait trouvé le chemin des filets qu'une seule fois dans la compétition (ajouté à ses trois buts de Ligue des champions). Lui dont on attend toujours beaucoup du côté des supporters bleus a joué les sauveurs masqués, jeudi contre Kazan (3-1). Le visage barré d'une protection pour son nez cassé - qui n'est pas sans rappeler celle d'un certain… Demba Ba - il a joué sans complexe, enchaînant les contrôles de la poitrine, les déviations, les feintes et les dribbles au milieu de la défense. Bien alimenté par Juan Mata, son partenaire de jeu préféré placé juste derrière lui, et le très remuant Victor Moses, Torres a fait feu de tout bois, même si son début de match a été assez conforme à ses prestations précédentes avec quelques frappes mal cadrées (6e, 13e). Le réglage avant le début de la feria.
"C'est bon pour sa confiance"
Son premier but fut à l'image de sa rencontre : remuant, hargneux et volontaire. Sur une longue ouverture de David Luiz, il a ainsi bataillé dans la surface pour pousser la balle au fond avec, enfin, un brin de réussite (1-0, 16e) avant de doubler son capital de la tête en seconde période (3-1, 70e). Ses deux seules frappes cadrées du match. Entre les deux, il s'était fendu d'un petit coup du foulard pour servir Mata, de deux-trois accélérations pour déborder et centrer.
Si son apport offensif, alors qu'il était seul en pointe, fut brillant, que dire de son abattage défensif. Loin de la jouer solo au front, il a participé à l'effort collectif dans le pressing, récupérant de nombreux ballons pour lancer les contres. Le vengeur masqué avait des jambes de feu et les défenseurs russes en ont fait les frais. "C’est bon pour sa confiance, a confié Rafael Benitez à la télévision anglaise. Son rythme de travail était également très bon et je suis vraiment ravi pour lui. Je l'ai déjà dit avant, il s'entraîne dur tous les jours. C'était juste une question de temps."
Moins en vue en seconde période, malgré un but marqué, il a été plus en retrait à l'image des Blues. Mais, l'espace d'un soir, le Torres de Chelsea s'est enfin rapproché de celui de Liverpool ou de l'Atletico. Et son sourire à la fin du match en disait long sur sa joie. Débarrassé de ses habituelles appréhensions, l'attaquant ibérique a retrouvé un peu de sérénité durant ces 90 minutes. Même ses frappes expédiées dans les nuages portaient cette fois la marque de celui qui ose et plus de celui qui ne sait que rater. "Il marque deux fois ce soir. Espérons qu'il en fera de même au prochain match", ajoute un Rafael Benitez confiant. Un coup d'un soir ou le réveil tant attendu, seul Torres a la réponse.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité